Ils ont été octroyés au Cameroun vendredi dernier par le Fonds mondial de lutte contre ces maladies.
Il n’a pas boudé son plaisir, le ministre de la Santé publique, à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de l’accord de subventions du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, vendredi dernier Yaoundé. 2 milliards de F, c’est le gracieux don mis à la disposition du Cameroun, pour la seule période 2018-2020, afin de réduire à leur plus simple expression, ces maladies qui endeuillent chaque jour de nombreuses familles, et mettent à mal le tissu socio-économique.
Pour André Mama Fouda, qu’assistaient le secrétaire d’Etat à la Santé publique Alim Hayatou, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibaut, les représentants des ambassadeurs des Etats-Unis, du Royaume d’Espagne et de l’OMS, la regional manager du Fonds mondial, Tina Glaser, l’occasion était toute indiquée pour magnifier la coopération internationale et dire merci aux donateurs. Merci, pour ces efforts devant participer à l’amélioration de la santé des populations.
Et il faut souligner que depuis le début de la coopération entre le Cameroun et le Fonds mondial en 2003, c’est la première fois qu’un tel niveau de financement est atteint. En 15 ans de coopération, c’est au total 230 milliards de F qui ont été alloués au Cameroun, pour 15 accords de convention signés, dont sept pour le Vih, cinq pour le paludisme et trois pour la tuberculose.
Ce don va essentiellement servir, pour le sida, au dépistage, au traitement, à la prise en charge et au suivi des personnes vivant avec le Vih. Ainsi qu’à la prévention de la transmission mère-enfant, au renforcement du système d’approvisionnement, à la promotion de l’utilisation des préservatifs, à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, entre autres.
Pour le paludisme, à la lutte anti vectorielle (distribution de 12 millions de moustiquaires), au traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, à la prise en charge des cas de paludisme et au renforcement du système communautaire. Pour la tuberculose, à la recherche active des cas de tuberculose, à la notification de ces traitements, à leur diagnostic et au traitement de la maladie multi résistante et au dépistage du Vih chez les patients tuberculeux.
Et d’appeler, dans le sillage des partenaires internationaux, les différents programmes au front de la lutte contre ces maladies, d’engager immédiatement les activités qui ont soutenu leurs requêtes, à se mobiliser, continuer les efforts et tout mettre en œuvre pour que les objectifs que nous nous sommes fixés à nous-mêmes, soient atteints. Pour un Cameroun débarrassé de ces trois maladies.