Objectifs du développement durable: les suggestions des parlementaires africains


envoyé spécial à Midrand

Le sujet était au centre d’une séance plénière présidée hier par le président du PAP, Roger Nkodo Dang.

Le sujet, comme la plupart de ceux en discussion depuis l’ouverture des travaux de la 4e session ordinaire du Parlement panafricain (PAP) qui se poursuit à Midrand en Afrique du Sud, aura particulièrement suscité l’attention des parlementaires panafricains. Il s’agit de la question des Objectifs de développement durable (ODD) post 2015, et particulièrement le rôle qui peut être celui des parlementaires dans leur promotion. Après l’examen du problème au sein de la Commission permanente de l’Economie rurale et de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement le 9 mars dernier, c’est la chambre entière qui s’est penchée sur cette thématique. Il est question aujourd’hui de voir quel rôle peuvent jouer les parlementaires pour que les ODD connaissent un bien meilleur sort au bénéfice des populations sur le continent. D’où sans doute l’intérêt suscité par la présentation du rapport général de la Commission sus mentionnée par sa présidente, Jacqueline Amongin. Il a été révélé à l’assistance que les ODD ne venaient simplement pas en remplacement des Objectifs du millénaire de développement (OMD), mais qu’ils constituent par ailleurs un programme élargi de développement sur les quinze prochaines années (2016-2030). Face aux nombreuses initiatives déjà prises en faveur du continent, les ODD n’apparaissent-ils pas comme une action de plus ? Non ! Ont semblé dire la plupart des participants à la plénière d’hier sous la présidence du président du PAP, Roger Nkodo Dang. Ils se sont accordés sur le fait que les ODD représentent aujourd’hui un programme pour la prospérité des pays er sont conçus pour aider les gouvernements à relever différents défis. Pour cela, il a été rappelé que le rôle des ODD est d’améliorer les conditions de vie de tous les peuples du monde, et fournissent par ailleurs les lignes directrices pour atteindre ce programme. D’où l’exhortation pour une adoption des ODD par les Etats africains. Sur ce qui est de l’appui des parlementaires, il ressort qu’ils doivent surveiller et veiller à la mise en oeuvre des ODD. Ils doivent contrôler et surveiller la domestication et la mise en oeuvre de ce programme au niveau local, mieux au niveau de chaque Etat. Ici, les membres du PAP ont été invités à le faire au niveau de leurs pays respectifs. Il faut par ailleurs examiner périodiquement l’état de la mise en oeuvre des ODD aux niveaux national, régional et continental. La veille de l’exécution des programmes et projets relatifs aux ODD sur le terrain ne devrait pas être des moindres. Par ailleurs, une signature de convention tripartite entre le PAP, le Parlement de la Méditerranée et le Parlement arabe portant sur la saisine des institutions internationales sur la situation au Moyen-Orient a eu lieu mardi dernier .


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