Nouvelle carte nationale d’identité: branle-bas dans les postes de l’Adamaoua


Depuis le lancement de la formule le 10 août dernier, l’affluence a décuplé aux quatre coins de la région.

Plus de 700 récépissés de carte d’identité nationale ont été délivrés en un jour dans la ville de Bélél, samedi 27 août dernier. Un enregistrement record dans la région de l’Adamaoua depuis l’avènement de la nouvelle carte d’identité, le 10 août dernier. Afin de rapprocher la police des usagers, le commissaire divisionnaire Jacques Mem, délégué régional de la Sûreté nationale (DRSN) pour l’Adamaoua étend ses tentacules. Des postes d’identifications mobiles sont entrés dans la danse. Disséminés dans les coins reculés couvrant les 21 arrondissements de l’Adamaoua. Dans cette dynamique, la ville de Bélel qui n’avait pas de poste d’identification a servi de cadre à cette expérience. Des fonctionnaires de police assignés à la tâche ont parcouru les artères de la ville pour faire établir ces précieux sésames. Bien plus, « il s’agit également de préserver la nationalité. Car avec la nouvelle donne, aucune faille ne sera laissé aux fantaisies » rassure Jacques Mem. De l’avis de Mfopou Aliyou, sous-préfet de Bélel, « cela vient à point nommé. Mieux vaut tard que jamais ».

A Ngaoundéré, l’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité fait courir pour diverses raisons. Comme un effet de mode, même ceux qui disposent de l’ancienne formule font des coudes. Ils sont déjà là aux premières heures de la matinée. Munis de l’acte de naissance et du certificat de nationalité pour les nouveaux. Un certificat de perte légalisé et la photocopie de l’ancienne CNI pour ceux l’ayant égaré. Ils souhaitent faire partie des premiers à goûter à « la nouveauté ». Au commissariat central de la ville de Ngaoundéré, les tâches ont été bien réparties. Contrairement à ce qui se faisait avant, le délégué régional de la sureté national est directement impliqué dans le processus d’établissement de la CNI.  Enama Justine Rose, chef du poste d’identification (A201) est sollicité de toutes parts par les usagers à la DRSN de l’Adamaoua. De son point de vue plus de 100 personnes sont identifiées par jour. Les nouveaux bacheliers et les candidats aux différents concours d’entrée à la fonction publique occupent les premiers rangs, favorisés en cela par le coût abordable de 2800F.


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