Dans les magasins et les familles, les derniers préparatifs vont bon train.
La température des préparatifs de la fête du Nouvel an semble encore normale pour l’instant dans les grandes surfaces. Les familles viennent timidement pour les emplettes. L’affluence est tombée après la nativité où « beaucoup se sont investis », constate Raoul Nzengue, responsable de Casino-Bastos.
La montée de la température pourra commencer aujourd’hui pour atteindre son pic le jour-J., renchérit Raoul Tagne Noubissi de Dovv. L’un et l’autre affirment que tout est fait pour satisfaire la clientèle.
Le Nouvel an, c’est pour les adultes d’abord et les enfants ensuite. C’est pourquoi, l’accent est mis sur la vente des vins et des liqueurs. Les rayons sont pleins et les stocks suffisamment reconstitués ici et là avec un point d’honneur sur les produits camerounais et surtout la variété.
Dans le prêt-à-porter, c’est le tour des femmes. Elles essaient les chaussures, les robes de soirée, inspectent les sacs-à-main, retournent les bijoux dans tous les sens. Le réveillon de la traversée pointe à l’horizon, les fêtes en famille, les sorties glamour, etc.
L’honorable Jean Marie Pongmoni, sénateur, promet de faire plaisir à la famille : la famille nucléaire et celle du village Essaga-gare. D’ailleurs, c’est là qu’il compte voir le jour de l’an. Il attend une année prometteuse, il souhaite la prudence à tous, moins de folies pendant la fête.
Des dépenses mesurées car, le mois de janvier est toujours le mois le plus long. Pour le Cameroun, Jean Marie Pongmoni espère une année moins trouble, avec des élections où le peuple camerounais sortirait vainqueur. Dans la famille Sylvain Chotidjoum, l’option était : la fin d’année en famille. Le couple a fait venir les frères et soeurs avec leurs conjoints et enfants.
Ils sont venus du village, mais aussi de l’Europe et de l’Amérique. Et du coup, la maisonnée se retrouve avec… 35 personnes ! Evidemment, Un tel regroupement a un coût. Mais Clarisse, l’épouse, refuse d’évaluer : « Non, nous refusons de calculer ce que nous allons dépenser.
Nous avons commencé à Noël. Ces dépenses continuent pour rendre la famille heureuse pendant le Nouvel an. Les chiffres du calcul pourraient donner des vertiges, mais l’amour n’a pas de prix. Les enfants sont heureux, nous les parents aussi.
Cette chaleur mérite son prix », conclut-elle. Son rêve pour 2018 ? « Que la paix commence dans les familles et s’étende partout dans le Cameroun ». Et son frère Gérard, venu de Nuremberg d’ajouter : « Qu’il y ait moins de morts sur les axeslourds en 2018 ».