Ils ont prié et supplié le Seigneur, au lendemain de la prestation de serment du président de la République, Paul Biya. Supplications et invocations au cours messe pontificale d’action de grâces hier en la Basilique Marie Reine des Apôtres de Mvolyé à Yaoundé. Une célébration eucharistique organisée par l’Association fraternelle pour l’entraide et la solidarité des élites du Mfoundi (ASFESEM), et présidée par Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitaine de Yaoundé, en présence d’autres notabilités et chefs de communautés vivant dans ce département. Le chef de l’Etat y était représenté par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Dès le début de la messe, le président général de l’ASFESEM, André Mama Fouda a planté le décor. Pour lui, le Mfoundi qui abrite le siège des ins titutions républicaines, est le premier socle du président Paul Biya. « Il est donc normal que ce département inspire la sérénité, l’harmonie et le vivre-ensemble », a souligné André Mama Fouda. Et comme tout pouvoir vient de Dieu, et la sagesse, une inspiration divine, les voix des populations du Mfoundi se sont élevées vers le ciel, afin d’implorer le Seigneur pour qu’il comble le chef de l’Etat de ses grâces. « Notre vœu est que le Seigneur continue de soutenir le chef de l’Etat, afin qu’il prenne toujours de sages décisions pour notre pays »,a conclu le président général de l’ASFESEM.
Au cœur de cette célébration frater nelle, Mgr Jean Mbarga, sans son homélie, a magnifié « l’expression de l’amour pour le pays, de la loyauté vis-à-vis de celui qui incarne des institutions de la République. » En confiant à Dieu l’avenir du Cameroun, le septennat qui s’ouvre et le président Paul Biya, Jean Mbarga voit en cet acte « l’éveil d’une conscience nationale, d’un patriotisme ardent. » Dans ce contexte, le prélat a délivré le message général de la solidarité, de la consolidation du vivre-ensemble, pour un Cameroun uni et multiculturel. Et Yaoundé, s’est réjoui Mgr Jean Mbarga, est la vitrine de ce Cameroun qui doit à jamais demeurer un bien commun pour tous les Camerounais.