Quelle opportunité pour le Cameroun de participer aux premiers Jeux mondiaux de plage ?
Nous n’avons pas toujours fait la promotion de certains sports à l’instar de ceux qui se déroulent sur la plage. Je ne vois pas les Camerounais faire du surf. On a pourtant gagné une CAN de beach-soccer, on s’est essayé dans des sports nautiques tels que l’aviron. Donc, il y a cet espace qui n’était pas occupé que les Jeux mondiaux de plage vont utilement combler. Nous avons saisi l’opportunité du karaté qui fait partie des 14 disciplines au programme dans sa version kata, pour envoyer l’une de nos meilleures athlètes. Il faut préciser que c’est un moyen pour nous de participer à l’écriture de l’histoire. Il y a lieu de rappeler qu’en 1964, le Cameroun participait pour la première fois aux Jeux olympiques avec un athlète. Il a défilé, porté notre drapeau et on a mentionné le nom du Cameroun pour la première fois dans l’histoire olympique. Il en sera de même pour ces premiers Jeux mondiaux de plage de Doha au Qatar.
Avec l’unique athlète Hilary Akele Oto’o en compétition, quelles sont les chances de médaille du Cameroun ?
Je confirme que l’athlète Hilary Akele, accompagnée de son encadreur, est depuis hier à Doha. Elle a déjà intégré le village des Jeux. Nous avons préparé notre athlète dans des conditions qui étaient à notre portée avec un grand soutien de la Fédération camerounaise de karaté. Récemment, elle a participé aux Jeux africains de plage à Praia, de même qu’aux Jeux africains de Rabat. Dans le ranking mondial de la Fédération mondiale de karaté, elle occupe un classement qui lui a permis de se qualifier à ces Jeux. L’idéal pour nous c’est de transformer un coup d’essai en coup de maître avec une médaille. Dans le cas échéant, le Cameroun n’aura pas été absent à la première édition de ces Jeux de plage qui connaît la participation de 17 pays africains.