L’établissement de l’université de Douala a ouvert ses portes au public les 17 et 18 mai derniers.
Architecture et urbanisme ; musicologie et chorégraphie ; patrimoine et muséologie ; cinéma et audiovisuel. Ces filières et bien d’autres sont proposées par l’Institut des Beaux Arts (Iba) de Nkongsamba, établissement de l’université de Douala.
Mais en dépit de tous les débouchés possibles (éventualités d’emploi ou d’auto-emploi), les dirigeants de l’institut ne sentent pas un réel engouement de la part du public cible. D’où la décision d’organiser des Journées portes ouvertes (Jpo), les 17 et 18 mai 2018, au sein de l’établissement. Question de faire savoir et faire voir le savoir-faire que des jeunes peuvent acquérir à l’Iba.
« L’art aujourd’hui évolue dans un cadre normatif et codifié, où apparaissent de véritables métiers », a indiqué, en ouverture des activités jeudi dernier, le Pr. Annette Angoua, directrice de l’institut. Avant de rappeler l’option pour la professionnalisation des enseignements dans le Supérieur prise, depuis quelques années déjà, par les pouvoirs publics.
« Nous pensons que l’apport des métiers de l’art est indéniable [pour] l’atteinte de l’émergence », a-t-elle ajouté. De fait, l’étudiant formé à l’Iba peut, après une formation de trois ou cinq ans, devenir un entrepreneur culturel, un expert en gestion et maintenance du patrimoine, un auditeur technique de bâtiment, un spécialiste de l’audiovisuel, etc.
Le Pr. Jean Njoya, vice-recteur chargé du Contrôle interne et de l’Evaluation à l’université de Douala, représentant le recteur à l’ouverture de ces Jpo, a présenté l’établissement comme le type idéal d’école de formation professionnelle. Il a rappelé la pluralité de ses filières, son ancrage social et sa proximité avec le milieu naturel.
Le Pr. Njoya a salué l’initiative des Jpo, estimant qu’elles sont un « prétexte légitime pour se vendre, afin d’exposer la palette foisonnante » des offres de formation, mais qu’elles étaient aussi une occasion d’échanges et de convivialité à valeur ajoutée.