Ngaoundéré: le FNE forme les chefs d’entreprise


Un séminaire a été organisé à leur intention jeudi dernier.

L’échange entre  Okassié Ambolou, animateur principal du séminaire et les participants, était dynamique. Il était structuré autour de la place du diplôme dans la carrière professionnelle. Si les chefs d’entreprise ont reconnu que le diplôme offre une garantie d’automatismes et de mécanismes, ils ont néanmoins relevé que le savoir-faire et le savoir être sont aussi déterminants pour booster les performances dans une unité de production. Cet échange a été le sujet d’entrée à ce séminaire organisé par l’agence régionale du Fonds national de l’emploi (FNE) pour l’Adamaoua. C’était bien avant l’arrivée du gouverneur Kil dadi Taguiéké Boukar qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette session de formation. L’Ecole d’hôtellerie et de Tourisme de la Cemac (EHT-Cemac), était le cadre des débats. Les participants ont été édifiés sur les connaissances, les techniques, les pratiques et les approches du management des ressources humaines. Dans son mot de bienvenue, Françoise Belinga Bibi, directrice régionale du FNE pour l’Adamaoua, a déroulé la problématique du séminaire qui avait comme thème « l’optimisation des compétences : levier de performance de l’entreprise. »

La directrice régionale du FNE a souligné que la formation vise « une meilleure gestion des ressources humaines » parce que le « potentiel et le talent des collaborateurs sont parfois mal exploités ou pas du tout exploités par leurs supérieurs hiérarchiques ». Okassié Ambolou, le formateur fera remarquer que le vocabulaire en matière de ressources humaines connaît même une évolution. « On parle déjà de  richesses humaines en comparaison aux richesses matérielles ou financières. »  Le gouverneur  a salué la pérennité de l’initiative. A Ngaoundéré, le FNE est à sa 8e session de formation. Lancé en 2010, ce programme qui renforce les capacités des chefs d’entreprise, cible aussi les délégués régionaux et les responsables des ressources humaines des entreprises privées, publiques, parapubliques, des PME locales, de la société civile et des congrégations religieuses. Kildadi Taguiéké Boukar a fait remarquer que  le « rôle du manager consiste à débloquer les situations et à valoriser le potentiel de ses collaborateurs. » Fort de son expérience de consultant et  d’enseignant, l’animateur du séminaire a relevé que les employeurs sont de plus en plus friands des « profils caméléons » qui s’adaptent à de nouveaux contextes.


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