Ngaoundéré-Garoua: trafic perturbé à Dang


Depuis quelques jours, la circulation est presque paralysée sur un tronçon de la Nationale n°1 au lieu-dit Manwi.

Dang, près de l’Université de Ngaoundéré, sur la route nationale n°1, dans l’arrondissement de Ngaoundéré III. La file de camions stationnés le long de la route grossit d’heure en heure. Une situation causée par une fuite d’eau d’un tuyau de la CDE, amplifiée par la forte pluviométrie de ces derniers jours à Ngaoundéré.  Entre la station de pesage de Manwi et l’entrée de l’université, sur une distance de deux cents mètres environ, les camions ne circulent pas. Seuls les véhicules de tourisme et les engins à deux roues se fraient un passage. Les agences de transport ont imaginé un système de transbordement. Les bus qui viennent de Garoua déchargent leurs passagers au niveau de l’entrée de l’université. Les voyageurs traversent le point critique à pied pour aller monter dans les bus qui les attendent de l’autre côté pour les convoyer à Ngaoundéré. Même chose pour les voyageurs qui se rendent à Garoua, Maroua, Kousseri, voire Ndjamena.

Les services techniques de la délégation régionale des Travaux publics de l’Adamaoua sont en train de travailler sur une voie de contournement. Mais la déviation tarde à prendre corps à cause de la complexité des travaux à effectuer. Cette situation a poussé le gouverneur de la région de l’Adamaoua à descendre sur les lieux lundi dernier. Kildadi Taguiéké Boukar, accompagné du délégué régional des Travaux publics de l’Adamaoua, Teumena épouse Zoleko, est allé faire le constat de la situation, mais aussi assister au déroulement des travaux  destinés à  rétablir la circulation. La réfection de l’axe Ngaoundéré-Dang a été confiée à l’entreprise ESICO. Le contrat est déjà passé. Mais le prestataire n’a pas encore lancé les travaux. Néanmoins, à la demande du gouverneur, la société a mobilisé ses équipes depuis le déclenchement de la crise. L’entreprise est appuyée dans sa tâche par le Matgénie. Ce tronçon qui fait partie du corridor Douala-Ndjamena est extrêmement sensible dans les échanges entre le Cameroun et le Tchad.


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