Pour le début de sa campagne électorale ce 22 septembre 2018 à Douala, le candidat à l’élection présidentielle, Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, a choisi un lancement en deux étapes. La première le matin devant le lycée polyvalent de Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala IVe, la seconde dans l’après-midi de l’autre côté du fleuve Wouri, au stade du collège Saint-Michel, à Douala III.
Occasion pour ses militants vêtus de t-shirts où on pouvait lire « The moment has come. C’est le moment », ou du pagne du parti, de découvrir un aspirant président vêtu d’un maillot vert des Lions indomptables, floqué du dossard n°18 et de son nom KAMTO. Lui qui se fait appeler « le tireur de penalty ».
C’était également l’occasion de découvrir les leaders politiques qui se sont associés au candidat, comme son désormais directeur de campagne Paul Eric Kingue, ancien maire de Njombe-Penja et président du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau. Mais surtout, le meeting était l’occasion pour les militants du parti de prêter l’oreille aux idées fortes du projet de Maurice Kamto. Des points prioritaires du programme du candidat, qui tournent autour de la santé, l’éducation, l’eau et l’énergie, les infrastructures routières, l’économie.
Parmi ces idées, l’aspirant président promet, en cas de victoire, tout d’abord de « faire la propreté dans tout le Cameroun pendant un mois ». Autre promesse, « régler proprement la crise anglophone ». Maurice Kamto déclare : « Je n’accepterai jamais la sécession, mais je suis prêt à discuter. » On peut aussi citer comme annonces : 80% des foyers camerounais qui seront connectés à l’électricité, 30 milliards F qui seront injectés chaque année dans la santé, 3500 km de route qui seront bitumés, le salaire minimum interprofessionnel garanti de 36 270F à 55 000F, etc.