L’étude visant l’élaboration d’une politique de mobilisation de l’épargne longue au Cameroun révèle des faits saillants : les besoins en matière d’épargne de long terme de tous les agents économiques, sont très importants.
En outre, sur la période 200-21015, le taux d’épargne des ménages est en dessous de 10%. L’analyse de l’étude de la relation épargne-investissement-croissance au Cameroun indique sur la période 1975-2015, l’épargne, l’investissement et le PIB affichent une tendance haussière.
En outre, les projections des besoins d’épargne pour le Cameroun, effectuées par l’étude soulignent que dans le cadre du scénario de référence du Dsce, l’objectif de porter le taux de croissance à 5,5% en moyenne annuelle nécessite une augmentation de l’épargne nationale qui doit être portée du taux d’investissement estimé autour de 23% du PIB en 2020.
L’étude a évalué les besoins en dépense d’investissement de l’Etat à près de 13 000 milliards de F pour la période 2010-2020. Mais toujours d’après le document, afin d’atteindre l’objectif de croissance fixé par le DSCE, l’épargne nationale brute devrait passer du simple au double entre 2016 et 2020. Soit une hausse annuelle de près de 620,7 milliards de F.
Loin d’inquiéter, ces constats ont, d’après le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze permis d’orienter la part des placements financiers à court terme des agents économiques vers les placements financiers à long terme en vue de garantir à l’économie nationale une croissance forte et soutenue.
C’est d’ailleurs l’objectif, en toile de fond de cette enquête. Pour le Minfi, la cérémonie visait à expliquer les enjeux de la mobilisation de l’épargne au Cameroun, entre autres.