Minas: femmes vulnérables à autonomiser


Résolution prise hier au cours de la table-ronde présidée par le secrétaire général du ministère, Rosalie Louise Aboutou.

Les femmes autochtones, handicapées, âgées, étaient au centre d’une table-ronde organisée hier au ministère des Affaires sociales (Minas). En prélude à la 33e édition de la célébration de la Journée internationale de la femme, elles se sont présentées dans ce département ministériel afin d’exposer les problèmes qu’elles rencontrent au quotidien.

Rejetées par la société, traitées de sorcières, et  exclues de leurs propres familles. Tout a été dit par ces femmes qui souffrent de leur condition physique, pour que le Minas étudie en profondeur le problème et prenne des résolutions pouvant leur permettre de sortir de cette situation.

Des résolutions qui rentrent dans les missions régaliennes du Minas. « Le ministère des Affaires sociales conduit un ensemble de programmes pour la protection des personnes socialement vulnérables.

Lesdits programmes sont d’abord relatifs à la sensibilisation et à la mobilisation communautaire, pour changer le regard de la communauté sur ces personnes. Nous nous assurons que tous les secteurs de développement prennent en compte l’approche vulnérable.

Il s’agit de garantir que les problématiques des personnes socialement vulnérables soient prises en charge par les différents départements ministériels », a assuré Lydie Essissima, sous-directeur de la lutte contre l’exclusion sociale au Minas.

Et pour les soutenir dans leurs missions, deux organisations partenaires du Minas dont Onufemme et Sightsavers, qui viennent déjà en aide à une catégorie de femmes socialement vulnérables, ont confirmé apporter leur soutien à ces femmes peinées.

« Nous voulons nous assurer que la femme handicapée est autonome. Depuis l’année dernière, nous avons élaboré un projet sur la participation des personnes handicapées dans la vie politique, au Cameroun. Nous pensons que la bonne manière de réduire la discrimination chez la femme handicapée c’est de lui donner l’occasion de s’exprimer là où les décisions s’imposent », a confié Ezekiel Benuh T, coordonnateur  du programme Sightsavers.


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