Migrations clandestines:: concertations pour des solutions définitives


Contribuer au renforcement de la gouvernance des migrations et à la réintégration durable des migrants au Cameroun. Objectif visé avanthier au ministère des Relations Extérieures, au cours de la deuxième réunion du Comité de pilotage de « l’initiative Fonds fiduciaire de l’Union européenne- IOM pour la protection et la réintégration des migrants de retour au Cameroun ».

Ce projet est une initiative de l’Union européenne et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Elle est mise en oeuvre dans 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, en réponse à l’intensification des flux migratoires irréguliers et de leurs conséquences néfastes sur les migrants, les communautés de départ et d’accueil et sur les pays concernés le long des routes de la méditerranée.

Pour ce deuxième comité présidé par le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la Coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum, il est donc question de faire une évaluation de la première année qui a commencé en juin 2017.

Ceci afin non seulement de faciliter la coordination des activités mais aussi de prendre des décisions stratégiques dans le cadre de la mise en oeuvre de ce programme. « Nous allons discuter, faire un état des lieux des activités menées au cours de la première année, la mise en oeuvre du projet.

Après cela, le comité va donner des orientations stratégiques en vue de recadrer les actions pour la deuxième année », a confié Dr Seybou Boubacar, chargé de mission de l’OIM A titre indicatif, comme le mentionne le Dr Seybou Boubacar, le programme était initialement prévu pour accueillir 850 migrants en trois ans, il a finalement accueilli en moins d’une année 2000 migrants venus de Lybie, du Maroc, d’Algérie, du Mali, de Mauritanie…

« Nous allons étaler la planification pour la deuxième année qui va sans doute permettre de comprendre quelles sont les grandes actions à proposer au comité pour le plus grand bonheur des migrants de retour», poursuivi le chargé de mission de l’OIM.


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