Après des années de travail et d’observation, le groupe a mis sur pied une structure physique pour mieux cerner le domaine.

Sortir de l’ombre pour faire comprendre aux écrivains les métiers de l’édition. L’initiative a été présentée le 15 octobre dernier par le groupe « Les Ombres », à Yaoundé. Il annonce, dans les prochains jours, un système de  formation et d’évaluation en littérature et dans les métiers d’édition. « Littérature et métiers » va du constat que la littérature et les métiers qui en dérivent sont une branche quasi-inexistante dans le système de formation. Pour Ray Ndébi, l’un des fondateurs du groupe, il s’agit d’un défi à relever, afin de comprendre et connaître les métiers de l’édition. « Si écrire n’est pas un métier, publier ses écrits nécessite une préparation et une organisation bien déterminées », explique Ray Ndébi. Les enseignements se dérouleront sur deux ans, et la troisième année sera proposée en option. Les leçons de la première année porteront sur l’initiation à l’art de l’écriture et de la lecture. La deuxième sera axée sur la réalisation d’un projet littéraire, qui consistera à produire une œuvre potentiellement publiable. La troisième année quant à elle, porte sur les métiers de l’édition, à savoir relecteur, correcteur.

En dehors de cette formation, le groupe a mis sur pied deux autres entités pour que la littérature soit une présentation professionnelle. D’un côté, il y a Nguédi J.m Edition, un établissement spécialisé dans l’édition et la distribution de productions exclusives par la qualité de la langue. Et de l’autre, le salon du livre Yaoundé-Cameroun, créé en 2014 et pensé par Grégoire Nguédi, l’autre fondateur du groupe. Il s’agira de recevoir et de traiter les textes selon l’authenticité de chaque auteur. Sous la devise « plaire et instruire », le salon du livre Yaoundé-Cameroun a récompensé, à maintes reprises, un nombre important de jeunes auteurs de lycées et collèges et entretenu des étudiants de diverses facultés sur l’écriture et la lecture.