Le préfet du Nyong-et-So’o, Benjamin Mboutou, a ouvert hier le «village de l’unité et de l’intégration nationale».
Cinq jours pour exalter la vie entre les communautés vivant à Mbalmayo et dans le département du Nyong-et-So’o. C’est l’option choisie par les autorités administratives de cette localité de la région du Centre, en prélude à la 46e édition de la Fête nationale, dont l’apothéose est prévue le 20 mai prochain. Hier, le « village de l’unité et de l’intégration nationale » s’est ouvert au stade municipal de Mbalmayo.
Occasion pour les populations de communier avec les autorités administratives avec à leur tête le préfet du Nyong-et-So’o, Benjamin Mboutou. En présence du sénateur Eliane Koungou Edima. Sur place, le marché des vivres et des produits divers sont pris d’assaut. Partout où il est passé, le préfet a observé, apprécié et encouragé.
Pour Benjamin Mboutou, ce « village » est le symbole du vivre ensemble quotidien dans son unité de commandement. « A Mbalmayo, les populations de différentes origines cohabitent dans la paix. Cette foire vient donc renforcer ce vivre ensemble. Parce que tout le Cameroun est représenté ici», a expliqué le préfet. Et d’ajouter : « Je souhaite que les Camerounais se retrouvent très souvent ainsi. Pour discuter, dialoguer. Notre unité passe par là ».
Dans les faits, le vivre ensemble est une réalité. Au « village de l’unité et de l’intégration nationale », les populations se côtoient. Assises l’une aux côtés de l’autre, les Bayam sellam ne savent pas qui vient d’où entre elles. La langue parlé est la même : l’ewondo.
Pour les autorités, c’est le but recherché. Selon la première adjointe au maire de la commune de Mbalmayo, Marie Salomé Metogo, « quand nous voulons bâtir une Nation, cette activité est la bienvenue.
Mbalmayo est une ville cosmopolite et nous partageons les mêmes valeurs ». Pour elle, « il n’y a aucune division possible. Les seules opérations qu’il nous reste possible au Cameroun, sont l’addition et la multiplication ».