« Régulation unique du marché financier de la Cemac : enjeux et opportunités. » Voilà le thème retenu par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) pour l’atelier d’information et de promotion du marché régional unifié, organisé à l’attention des acteurs financiers de la sous-région ce 2 mai à Douala. Il ressort de diverses interventions que la fusion entre la Commission des marchés financiers (Cmf, basée à Douala) et la Cosumaf (basée à Libreville) va dynamiser le marché financier de l’Afrique centrale. Soit un potentiel de 2000 milliards de F, soulignera Danielle Bunduku-Latha, la secrétaire générale de la Cosumaf.
Mais accéder à des financements conséquents nécessite de relever des challenges précis. A en croire Simplot Kwenda, consultant-expert financier, il y a quatre défis à relever : un marché bien enchâssé sur son terroir, compétitif et attractif ; une information fiable et abondante dans le cadre d’un système bien intégré ; l’organisation d’un système de marché potentiellement bénéfique pour toutes les parties prenantes ; et un marché bien normé, intègre et protecteur.
Les acteurs ont intérêt à unir leurs efforts pour y parvenir.
L’expert indique que « la consolidation est porteuse d’une nouvelle dynamique ; il y a un écosystème de marché plus homogène, plus fiable et moins risqué ; un redimensionnement de la profondeur du marché et la reconstruction du consensus de place ». Les perspectives semblent donc bonnes. « La fusion des marchés financiers offre une occasion toute singulière, d’une transformation structurelle de l’industrie des valeurs mobilières. La transformation structurelle en question permet d’adresser les faiblesses observées, de mitiger les menaces pour installer la place financière sur une dynamique de performance et de croissance », affirme M. Kwenda.