Le Grand Manu a été inhumé le 27 mars dernier à Paris. L’icône de l’afrojazz décédé le 24 mars dernier à l’âge de 86 ans à Paris, a eu droit à des obsèques dans la stricte intimité familiale. Le cimetière du Père-Lachaise, où reposent de nombreuses célébrités de la musique comme Edith Piaf ou Henri Salvador, est depuis vendredi la dernière demeure de Manu Dibango. Le roi du saxo a été enterré dans la capitale française, mais sur sa terre natale, le Cameroun, on n’arrête plus les témoignages depuis sa disparition. Sur la Toile, ses admirateurs ont partagé des clichés avec la légende, une anecdote, un souvenir…
Tous à leur manière veulent exprimer leur douleur, de plus en plus intense au fil des jours. Manu, on ne le répètera jamais assez, était le « Manu » de tout le monde. C’est pourquoi de nombreux anonymes louent sa générosité, sa tendresse et son génie. « Un être extraordinaire », lancent certains, pour résumer tous les superlatifs consacrés à cette légende camerounaise de la musique. Pour la plupart de ses admirateurs, la nouvelle de son décès est tombée comme un couperet, tranchant ainsi leur quotidien bien tranquille à écouter Manu en dodelinant, en mimant sa gestuelle, en chantant des couplets. Il était une star à la dimension internationale, mais à la base, Manu était un Camerounais. Un enfant du Littoral. Un fils du Nkam. Un Sawa. Alors, c’est dans un élan de solidarité que ses « frères », retrouvés dans les 10 régions de sa terre natale par CT, s’épanchent sans timidité. Ils nous mettent dans la confidence de cette relation particulière avec Monsieur Soul Makossa. Parfois de près, parfois de loin…