Pour faire face à l’impact néfaste de ce phénomène dans le domaine agricole, un Programme mis sur pied il y a six ans est en train d’être implémenté.
Autonomiser les petites exploitantes agricoles, les jeunes et autres groupes vulnérables des communautés ciblées, en matière de prise de décision, d’amélioration de leur production et d’adaptabilité aux effets néfastes du changement climatique. C’est l’objectif que s’est fixé le Programme d’appui au genre, au changement climatique et à l’agriculture (GCCASP).
Et c’est à cet effet que se tient depuis hier à Yaoundé, la deuxième réunion de la plateforme nationale du partenariat de ce Programme. Présidée par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoua, cette rencontre de trois jours qui réunit les associations de femmes agricultrices, autres membres
Ong du même secteur et la société civile, a pour but d’assurer le démarrage effectif du GCCASP mis en place il y a six ans. « Jusqu’ici en phase de pré-implémentation, sa mise en œuvre réelle va permettre de soutenir les initiatives régionales et nationales d’autonomisation des femmes vivant en milieu rural, lesquelles constituent plus de 52% de la cible, afin qu’elles puissent faire face à l’impact néfaste du changement climatique », explique Marie Thérèse Abena Ondoua.
Avec l’appui technique et financier l’Agence de développement pour l’Union africaine (Nepad) mandaté pour faciliter l’implémentation régionale et nationale du Programme, il est question, comme l’indique Estherine Fotabong, représentante de l’Agence du Nepad, de renforcer les capacités des exploitantes agricoles, augmenter leur résilience afin qu’elles puissent mieux faire face aux impacts négatifs