Lutte contre le paludisme: le plan d’action des parlementaires


La feuille de route 2017 a été validée au cours d’une réunion organisée par l’Ong Malaria No More en synergie avec le Minsanté lundi dernier à Yaoundé.

Résolue à mettre K.O le paludisme, l’Ong Malaria No More en synergie avec le ministère de la Santé publique a décidé d’impliquer tous les acteurs (leaders, décideurs, communautés) à l’instar du Réseau des parlementaires pour la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme dans la lutte contre cette maladie. C’est dans cette démarche que la feuille de route 2017 de ces ambassadeurs a été validée lundi dernier à Yaoundé. Celle-ci va aider les parlementaires à sensibiliser leurs pairs et les membres de leurs communautés. C’était au cours d’une réunion organisée par l’Ong Malaria No More et au cours de laquelle, le plan d’action de lutte en question a été rendu public : l’enregistrement et la diffusion d’un  spot TV et radio sur le paludisme, la dotation du matériel de sensibilisation aux parlementaires (messages clés, affiches, flyers…), l’organisation des activités de sensibilisation sur le paludisme dans la communauté et la participation des parlementaires à la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, entre autres.

Il s’agit concrètement de « la sensibilisation lors des comptes rendus parlementaires, l’appui à la mobilisation des ressources domestiques pour qu’on puisse accélérer la lutte contre le paludisme. Il y aura enfin le contrôle de différentes actions qui sont menées dans les régions pour la prévention, le diagnostic et le traitement », a confié Olivia Ngou, directrice pays de l’Ong Malaria No More. Pour l’honorable Marie Rose Nguini Effa, cette feuille de route permettra une fois de plus de booster la lutte contre cette affection qui décime plus de 4 000 personnes par an et dont 70% de décès sont des femmes enceintes. «  C’est une lutte qui est un peu transversale et nous comptons lutter pour le bien-être des populations. Il est très important pour les parlementaires de renforcer leurs capacités afin que lors d’un compte rendu parlementaire, qu’ils soient en mesure de parler de cette affection», a-t-elle indiqué.


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