Après une longue période d’inactivité, la nouvelle équipe mise en place veut relancer les activités du comité

A une époque donnée, l’opération Sahel vert faisait grand bruit avec notamment la mise en place des pépinières dans différentes localités des trois régions septentrionales du pays. Mais depuis quelques années, il y a eu une sorte de léthargie dans ce domaine, à cause de l’inactivité du comité régional de lutte contre la sécheresse (CRLS), porteur du projet. Conscient de cette lacune, le gouvernement, à travers le Minepat, vient de relancer les activités du CRLS, en mettant en place une nouvelle équipe. Cette équipe, dirigée par son secrétaire exécutif, Sale Seini, vient de lancer une opération de renforcement des capacités opérationnelles du comité, en mettant en place un cahier de charge. D’où l’organisation d’un atelier de renforcement des capacités, tenu récemment à Garoua, avec toutes les parties prenantes venues des régions du Nord, Extrême-Nord, Adamaoua.

Il était question au cours de cette rencontre, de poser le diagnostic de la croissance démographique galopante et de la destruction de l’environnement, avec pour conséquence le changement climatique. En effet, force est de constater aujourd’hui que les espaces naturels du Cameroun, et ceux des régions septentrionales en particulier, sont en continuelle dégradation suite à la pression démographique sans cesse croissante sur les terres inextensibles. Ainsi, l’on assiste aux défrichements à des fins culturales, au prélèvement incontrôlé des ressources ligneuses et aux feux de brousse. Il était donc impératif de songer aux mécanismes et stratégies qui concilient le développement socioéconomiques et la protection des ressources naturelles en vue de faire face à ce fléau qu’est la désertification. D’où l’importance d’un tel atelier, dans le but de recueillir les avis des intervenants du secteur afin de proposer des solutions de résilience au changement climatique.