Yaoundé a abrité du 12 au 14 juin derniers, un atelier à l’intention des points juridiques nationaux des 13 Etats membres du Centre internationale de coordination (CIC). La rencontre organisée avec l’appui l’Office des Nations unies contre la drogue et les crimes (ONUDC) visait à examiner les cadres juridiques relatifs à la piraterie et autres infractions maritimes. Une évaluation qui s’inscrit dans le cadre de l’application du Code de conduite de Yaoundé, conformément à la Convention sur le droit de mer.
Cette initiative, d’après les experts présents à la concertation, s’inscrit dans un contexte de mise à niveau de l’efficacité de la lutte au sein des pays membres du CIC. En effet, le nombre croissant d’initiatives en matière de sécurité maritime démontre la volonté de la communauté internationale de mettre un terme aux activités illicites commisses en mer. C’est dans cet esprit que les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDAO); de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Commission du Golfe de Guinée (CGG) ont adopté, lors du sommet des 24 et 25 juin 2013 à Yaoundé, une stratégie régionale pour enrayer ce phénomène qui menace la navigation internationale. Cette initiative a abouti à un Code de conduite concernant la répression de la piraterie et des vols à main armée contre les navires et autres activités maritimes illicites