Lutte contre la pauvreté: plus de 21 milliards pour le Logone et Chari


Améliorer les conditions de vie et les revenus des populations rurales dans le département du Logone et Chari, région de l’extrême-Nord. Voilà l’objectif du Projet de développement rural intégré Chari-Logone (PDRI-CL) qui est entré dans sa deuxième phase depuis le jeudi 04 octobre 2018. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey à Kousseri.

« Nous sommes contents d’accueillir un tel projet qui va développer notre localité, car la première phase ayant montré ses preuves, il est normal que les bénéficiaires manifestent leur joie de voir le projet entamer sa seconde phase », explique Madi Ali, le coordonnateur du PDRI-CL. Cofinancé par le gouvernement camerounais et son partenaire la Banque islamique de développement (BID), ce projet s’inscrit en droite ligne du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).

Pour le Minepat, « sa mise sur pied a pour but de mettre à niveau des chaînes de valeur porteuses devant créer la richesse, résoudre le problème d’insécurité alimentaire, réduire la pauvreté et surtout créer des valeurs ajoutées afin d’accroître le PIB du Cameroun ».

En effet, la première phase qui s’est étalée de 2010 à 2015 a eu un impact assez remarquable sur le terrain avec des résultats satisfaisants d’après le constat fait par le Minepat.

Parmi ces résultats, figurent en bonne place la construction des infrastructures de base telles que les salles de classe, les centres de santé, les forages, les aires d’abattage, les ponts, les périmètres irrigués, la formation des populations dans les domaines de l’agriculture et l’élevage et l’octroi des microcrédits aux groupes de femmes et de jeunes. Pour les bénéficiaires cette marque d’attention du gouvernement camerounais est la preuve que ce dernier veille sur eux.

« Avant l’arrivée de ce projet ici à Kousseri, la culture du riz se faisait sur des parcelles très ré duites. Aujourd’hui les champs de riz se voient à perte de vue et les gens sont contents d’aller au champ parce qu’on sait qu’on pourra avoir de bonnes récoltes», se réjouit Faraïda, bénéficiaire de la première phase.

C’est au vu de ce bon résultat que le Cameroun a décidé de s’engager dans cette deuxième phase. qui s’exécutera de 2019 à 2021, à travers cinq composantes pour un montant de 21, 329 milliards, soit 18, 579 milliards de financement BID et 2,750 milliards de contribution pour le gouvernement camerounais. Un accent particulier sera mis sur le développement des infrastructures rurales, l’agriculture et l’élevage.


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