Lutte contre la corruption: on en parle à Bafia


La présentation du contenu de l’ouvrage intitulé « L’autre visage du Tribunal criminel spécial ou la vision humanitaire du président de la République, S.E Paul Biya » samedi dernier à Bafia a donné l’occasion à son auteur, Emmanuel Ndjere, par ailleurs président du Tribunal criminel spécial (TCS), de parler à ses interlocuteurs, autorités administratives et traditionnelles du département du Mbamet- Inoubou, des missions de cette juridiction qui a vu le jour en 2011 et qui est entrée en activité en octobre 2012.

Emmanuel Ndjere a demandé aux participants de sensibiliser les ressortissants de leurs villages respectifs sur le respect du bien public qui n’est pas susceptible d’appropriation privée par son gestionnaire. Question d’encourager ceux de ces ressortissants qui auraient des velléités de délinquance en général à travailler pour obtenir dignement un salaire ou une rémunération.

Pour ne pas faire les choses à moitié, l’auteur a dédicacé un exemplaire de l’ouvrage à chacun des chefs présents. A titre gracieux. Pas moins d’une centaine de bénéficiaires sont repartis avec le précieux ouvrage. L’autre articulation de la cérémonie le lancement de la construction de la Maison de la culture de Bafia.

Il s’agit d’un complexe immobilier constitué entre autres d’une salle de conservation et d’exposition des objets d’art, d’une salle de réunion et d’une case de passage avec chambres pour l’hébergement des chefs traditionnels qui séjourneraient à Bafia.

Emmanuel Ndjere est depuis la création de l’Organisation départementale des chefs traditionnels du Mbam-et-Inoubou en 1999, considéré comme l’encadreur des membres de cette structure. « Initiative historique et louable » de l’avis de Justin Mvondo, préfet du département .


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