L’oignon rouge plus accessible


Le tas de huit bulbes de grosseur moyenne s’achète à 500 F dans certains marchés de Yaoundé.

L’oignon rouge est de retour. Longtemps absent des comptoirs, notamment autour du mois d’octobre, l’oignon rouge est réapparu à Yaoundé en décembre dernier et continue de faire le bonheur des ménagères en ce début mars. En effet, les ménagères de la ville de Yaoundé se délectent depuis lors du légume-condiment disponible en grande quantité sur le marché. Dès lors, la vente s’effectue autant sur les comptoirs que dans des brouettes, tant ledit oignon se retrouve en abondance. Au mois de janvier, un tas de six à huit bulbes se vendait à 500 F au marché du Mfoundi. Ceci lorsqu’on se souvient que quelques mois plus tôt, le prix du tas de quatre oignons tutoyait les 1000 F. Sortie de bonne heure pour faire son marché, Marcelle F., ménagère, dit s’assurer de toujours avoir des oignons dans son panier. « A ce prix-là, il faut en profiter. Pendant les fêtes de fin d’année, l’oignon était si accessible qu’un tas acheté à 1000 F m’a permis de faire tous mes repas de la période ». 

Selon Mustapha A., revendeur, la saison sèche est propice au développement des bulbes. « La production des oignons se porte bien en cette période de l’année et il continuera d’en avoir jusqu’au mois d’avril », a-t-il expliqué. En effet, les oignons en commercialisation dans les marchés de Yaoundé proviennent en grande majorité des plantations du Grand-Nord principalement des régions du Nord et de l’Extrême-Nord. De ce fait, ce légume est la troisième culture de rente après le coton et l’arachide, en raison de son adaptation dans les zones de climat chaud et sec.


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