« Nul n’est censé ignorer la loi », dit la maxime juridique. Dans le domaine de l’organisation et de la gouvernance sportive, il est question de la loi n°2018/014 du 11 juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun. Le texte entré dans l’ordre juridique était au cœur d’un séminaire de deux jours. L’ouverture des travaux était présidée hier par le ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt. Le Minsep a tenu à préciser les objectifs de cette importante rencontre aux différents acteurs du mouvement sportif national. « Il vous appartient au cours de ce séminaire, notamment dans le cadre des travaux en ateliers, de contribuer à l’enrichissement des textes réglementaires destinés à parachever la réforme enclenchée d’une part, de vous en approprier et d’accompagner sa mise en œuvre efficiente d’autre part », a-t-il déclaré.
Si la rencontre de mardi dernier a consisté à poser les jalons d’une gouvernance consensuelle et dynamique, le ministre des sports a rappelé aux uns et aux autres, les innovations de la nouvelle boussole du sport national. Il s’agit notamment du recadrage de l’organisation et du développement de la pratique des activités physiques et sportives, l’instauration des mécanismes concourant à une meilleure coordination des interventions des acteurs avec une prise en compte de leurs droits et devoirs. Sans oublier les mesures visant à assurer le développement efficient et une gestion optimale des équipements sportifs boostés par l’organisation prochaine de la CAN Total 2019. Pour une meilleure appropriation et une meilleure vulgarisation de cet instrument juridique par les différents protagonistes, deux approches ont été retenues. L’une documentaire et l’autre participative. Avant d’ouvrir solennellement les travaux, le Minsep a indiqué la portée du séminaire. Il s’inscrit en amont du processus de renouvellement des organes dirigeants des fédérations sportives civiles nationales en préparation au Minsep.