Les antennes communales d’Elecam sont prises d’assaut par les retardataires à Yaoundé.

C’est ce jour que prend fin le renouvellent des inscriptions sur les listes électorales pour l’année 2017. Consciente du fait, c’est à toute allure qu’une femme en tenue s’est rendue hier au bureau de l’antenne communale d’Elections Cameroon (Elecam) à Efoulan dans l’arrondissement de Yaoundé III. De Wum dans la région du Nord-Ouest, elle vient d’être affectée à Yaoundé et souhaite s’inscrire sur les listes électorales. Pour cette opération, son supérieur hiérarchique lui a accordé une permission. « Puisque vous avez déjà une carte d’électeur, nous allons renouveler votre inscription en changeant juste le lieu de résidence. Nous avons seulement besoin de votre carte d’identité », explique Sylvestre Désiré Mvondo, le chef d’antenne du bureau d’Elecam.

Tout comme elle, à l’extérieur du bâtiment, plusieurs de ses camarades sont là pour le même problème. « Nous sommes venus nous rattraper afin d’accomplir notre devoir de citoyen en votant le moment venu. Nos patrons l’ont compris et nous ont accordé une permission pour régulariser notre situation », ajoute l’un d’entre-eux. « Nous sommes dans l’effervescence de la fin du processus d’inscription. C’est pourquoi, nous enregistrons un peu plus d’affluence puisque ce jeudi, le processus sera clos. C’est dans ce sens que, nous avons multiplié des techniques de proximité afin de nous rapprocher des électeurs. Des équipes mobiles se trouvent dans des carrefours, des hangars bref là où on trouve beaucoup de monde », précise Sylvestre Désiré Mvondo. Et la tactique porte des fruits. « Tout dépend de l’endroit où on se trouve. Mais nous enregistrons depuis quelques jours 50 inscrits par jour en moyenne par poste de travail. Nous sommes déjà à environ 9000 électeurs déjà inscrits », rassure le chef d’antenne.

A l’antenne de Nkomkana, l’heure est beaucoup plus à la distribution des cartes d’électeurs. Classées par quartier dans de petits cartons, sur chacune d’elles figure un numéro de téléphone. Mireille Sandra Bindele Nlo, chargée de l’inscription et de la distribution des cartes, ne cesse d’émettre des appels téléphoniques afin d’informer chaque électeur de la disponibilité de son document. Entre les appels, d’autres viennent en leur âme et conscience retirer leurs cartes. « Du moment où on prend la peine de venir s’inscrire, on doit également venir récupérer sa carte. Surtout que le travail est bien organisé », lance une dame. Seulement, Mireille Sandra Bindele Nlo se heurte soit aux numéros des correspondants indisponibles soit à des correspondants qui ne décrochent pas. Après ce processus, il sera question pour Elecam de passer au toilettage du fichier électoral.