Les Américaines étaient annoncées en finale de la coupe du monde de football féminin. Elles seront bien présentes le 7 juillet prochain au stade de Lyon pour défendre leur titre. Et ce sera face à la Suède ou aux Pays-Bas, qui s’affrontaient encore au moment où nous mettions sous presse mercredi, 3 juillet 2019 dans l’autre demi-finale. N’allez pas croire que la qualification des Etats-Unis pour une cinquième finale mondiale n’a été qu’une formalité. Loin de là. D’ailleurs, après un premier tour aisé, les joueuses de Jill Ellis ont souffert dans la phase à élimination directe. D’abord contre l’Espagne, ensuite face à la France. Et enfin devant l’Angleterre mardi dernier, en demi-finale. Le dénominateur commun de ces trois adversaires, audelà de leur résistance, c’est la défaite sur le score étriqué de 2-1 à chaque fois. Pourtant, Christen Press, titularisée en lieu et place de Megan Rapinoe blessée, ouvre la marque à la 10e min de la tête, sur un centre de O’Hara. Les championnes du monde vont asseoir leur domination mais les Anglaises vont relever peu à peu la tête. Leur résistance est marquée par l’égalisation signée de l’inévitable Ellen White, à la 19e min, qui inscrit son 6e but de la compétition. Les Américaines vont reprendre l’avantage une dizaine de minutes plus tard, sur une tête d’Alex Morgan. La capitaine des Stars and Stripes retrouve, le jour de ses 30 ans, White au classement des meilleures buteuses de ce Mondial. Le score, 2-1, en restera donc là.
Malgré quelques faits de jeu qui auraient pu faire tourner la partie. Il y a d’abord eu ce but de White à la 69emin qui sera invalidé par la VAR pour hors-jeu. Puis ce penalty confirmé par l’assistance vidéo après une faute sur l’attaquante anglaise. Mais repoussé par la gardienne Alyssa Naeher à la 84e min. Les Etats-Unis ont plié mais n’ont pas rompu. Elles auront donc l’occasion de remporter un quatrième sacre, un deuxième d’affilée. Mais ce n’est pas encore dans la poche.