Les bons points de la transformation locale


Parce que les fèves sont de plus en plus broyées sur place, les quantités exportées ont diminué.

Les exportateurs camerounais ont exporté un volume global de 162 000 tonnes de fèves de cacao sur le marché international au mois de février 2018. Ce chiffre révèle une baisse importante de 28% par rapport aux ventes datant de la mi-décembre 2017, soit environ 198 000 tonnes selon les statistiques officielles de l’Office national du cacao et du café (Oncc). Selon les acteurs de la filière, cette chute des exportations s’explique par le fait que la transformation progresse.

Par exemple, au cours de la période considérée, la Société industrielle des cacaos (Sic Cacaos), filiale locale de Barry Callebaut, a broyé 47 000 tonnes de fèves, en hausse de plus de 30% par rapport à la même période la saison dernière.

Avec ce volume de broyage, la Sic cacaos se rapproche de la barre de 50 000 tonnes qu’elle s’est fixée en 2015, après l’extension de ses capacités de transformation. Pour ce qui est du marché international du cacao, au 22 mars 2018, on observe des chiffres encourageants. Selon les données reçues de l’Oncc, le prix du kilogramme est de 1345 F à Londres. Dans la capitale économique, le prix d’achat du kilogramme par les exportateurs se situe à 1254 F.

Pour ce qui est du prix pratiqué dans les bassins de production, les statistiques du Système d’information des filières (Sif), qui publie quotidiennement la moyenne des prix du cacao et du café sur le territoire camerounais indique que le kilogramme de fèves se négocie ces dernières semaines entre 900 et 960 F en moyenne.

Dans certains bassins difficiles d’accès en ce début de saison des pluies, notamment dans la région du Sud-Ouest, il n’est pas rare que le kilogramme de cacao soit cédé aux exportateurs à 700 F.


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