Le football féminin camerounais revisité


Une conférence sur les débuts de la discipline organisée par l’Union des femmes reporters sportives d’Afrique la semaine dernière.

 

Comment est né le football féminin au Cameroun ? Quelles ont été les difficultés de la discipline, ses promoteurs, etc. ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles l’Union des femmes reporters sportives d’Afrique (UFRESA), antenne du Cameroun, a tenté de répondre. C’était à l’occasion d’une conférence-débat jeudi dernier au village de la CAN au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Et pour édifier le public présent, quelques acteurs qui ont vécu les premiers balbutiements de la discipline : Jacques Mahi Matike, ancien vice-président de la Ligue nationale de football féminin ; Rita Djob, ancienne joueuse et Grégoire Nguema, promoteur de tournois de football féminin. Dans la discussion, le rôle de Louis de Gonzague Atangana, considéré comme le « père » de la discipline, a été souligné avec la création du Mongo football, l’un des premiers clubs dédiés et les coups de ballon initiaux au stade malien de Nkolndongo.

Ce passionné, d’après Rita Djob, allait jusqu’à rencontrer les parents des joueuses, pour les convaincre de laisser leurs filles s’épanouir dans le football. Car pour beaucoup, le football n’était pas fait pour elles. Face aux préjugés, il a fallu faire tomber les barrières. Montrer les qualités techniques et physiques des footballeuses, leur créer des cadres d’expression, etc. Un combat de longue haleine qui, aujourd’hui porte des fruits. Pour Priscille Mouadougou, présidente de l’UFRESA-Cameroun, il s’agit de marquer la présence de l’association  en marge de la CAN féminine 2016.  D’autres débats sur le football féminin sont envisagés : la problématique de son financement, la détection, sa promotion en milieu scolaire, etc.


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