« La SOPECAM peut valablement satisfaire le Tchad »


On sait que le processus électoral est en cours au Cameroun. Mais peut-on savoir concrètement quel est le motif de votre séjour dans notre pays?

Je remercie Madame le Directeur général de la Société de Presse et Editions du Cameroun (SOPECAM) pour cette visite guidée, qui nous a permis de voir l’ensemble de vos équipements qui, faut-il le reconnaître, sont impressionnants. Le Cameroun se trouve en ce moment en plein processus électoral. Bientôt le Tchad aussi le sera. Lorsque nous savons que c’est la SOPECAM qui a pu produire tous les documents électoraux, c’est normal que nous venions voir les capacités réelles de cette imprimerie, pour qu’au retour chez nous au Tchad, nous proposions aux décideurs de commander le matériel électoral au Cameroun, parce que nous avons l’habitude de le commander à l’extérieur du pays, notamment en Europe, où c’est très coûteux. Si cette imprimerie est en mesure de nous satisfaire, si elle est aussi compétitive en termes de coûts et de délais, c’est tant mieux pour nous. Parce que nous savons que tout ce qui a trait aux élections impose toujours la pression, et donc, il faut faire vite. Si elle est capable de répondre rapidement aux délais, ce serait une opportunité. Ce serait aussi la coopération Sud-Sud et la coopération en zone CEMAC. Je trouve que ce serait la meilleure manière d’assurer le développement entre les pays membres de la CEMAC. Voilà pourquoi nous sommes au Cameroun.

Les Camerounais se sont rendus aux urnes le 7 octobre dernier pour élire leur président de la République. Puisque vous êtes au Cameroun depuis un certain temps, comment appréciezvous le processus électoral, au moment même où la Commission nationale du recensement général des votes travaille, et le Conseil constitutionnel reçoit les recours ?

Nous sommes ici depuis le 30 septembre, ce qui nous a permis de suivre le processus électoral. C’était intéressant pour nous de voir comment est-ce que le matériel électoral était déployé sur l’ensemble du territoire national. Nous ne nous sommes pas contentés de rester à Yaoundé. Nous avons parcouru d’autres villes, à l’instar d’Ebolowa. Le jour du vote, nous avons pu voir l’engouement des électeurs. Et après le vote, nous avons sillonné les communes de Yaoundé et ses environs, pour voir comment est-ce que le ma tériel électoral revient dans les antennes communales. C’était un travail de fourmi, impressionnant, et soigné. Sur le plan politique, nous avons constaté que la transparence était respectée dans la gestion du processus électoral. Au soir du vote surtout, le dépouillement des votes était formidable. Nul ne peut dire autre chose que cela. Au moment où vous êtes sur le point de regagner votre pays, quelles images gardez-vous de ce séjour ? La transparence dans le processus électoral est une leçon que le Cameroun donne pour l’ensemble de la sous-région d’Afrique centrale, et pour l’Afrique en générale. C’est bien de procéder ainsi. Vous avez des structures en charge des élections auxquelles les Camerounais ont confiance, et puis vous avez une autre structure pour publier les résultats. C’est toute une chaîne impeccable et à mon avis, il n’y a pas mieux


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