La Police fait ses armes


La délégation générale à la Sûreté nationale a reçu une délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme vendredi.

 

Le bilinguisme à la délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) n’est pas une alternative. C’est une pratique qui se veut obligation, au regard des services dévolus à cette institution de sûreté et de maintien de l’ordre. Le commissaire divisionnaire Dominique Baya, secrétaire général de la DGSN, l’a rappelé vendredi. Il était chargé de recevoir la délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), forte de deux de ses membres, Benjamin Itoe et l’abbé Jean Marie Bodo.

De manière concrète, la DGSN est engagée dans une vaste réforme qui permet aujourd’hui d’offrir des services aux usagers dans les deux langues officielles. Cette option, comme l’ont indiqué les hauts cadres de la police, n’est que le respect du principe de justice sociale. Car, indiquent-ils, comment comprendre qu’il soit impossible de délivrer une carte nationale d’identité à un citoyen parce qu’il est francophone ou anglophone ? De plus, l’on pense qu’il n’est pas possible d’auditionner un contrevenant ou de mener une enquête si on ne maîtrise pas la langue de travail qui s’impose. Face à cette volonté et aux efforts menés jusqu’ici, notamment la publication de toute décision dans les deux langues officielles, les enseignements donnés en français et en anglais, Benjamin Itoe a marqué la satisfaction de la CNPBM. Pour lui, leur travail consiste simplement à se rassurer que les dispositions constitutionnelles en matière de pratique du bilinguisme sont respectées. Le cas échéant, la CNPBM, a rappelé Benjamin Itoe, est disposée à apporter son assistance pour améliorer ce qui est fait jusqu’ici.


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