Le communiqué de presse parvenu à notre Rédaction.
Le 30 août 2017, le président de la République, Son Excellence Paul Biya, a ordonné aux autorités compétentes de procéder à l’arrêt des poursuites engagées devant le tribunal militaire de Yaoundé à l’encontre des personnes interpellées dans le cadre des violences survenues ces derniers mois dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
La Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL) salue cette mesure qui vise à assurer que notre pays demeure « une terre de paix, de stabilité, de concorde et de progrès ».
La CNDHL en appelle aux autorités compétentes à mettre promptement en œuvre cette haute instruction présidentielle et à procéder à la libération immédiate des personnes concernées.
La CNDHL en appelle également à la collaboration de tous ceux qui ont appelé à l’arrêt des cours, au boycott des tribunaux et aux villes mortes afin de garantir la reprise des cours, des activités judiciaires et de la vie socio-économique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; l’éducation, l’accès à la justice et la liberté de commerce étant des droits fondamentaux garantis dans le préambule de la Constitution du 18 janvier 1996 et par divers instruments régionaux et internationaux ratififés par l’Etat du Cameroun.
La CNDHL réitère fermement sa recommandation de poursuivre activement un dialogue permanent et constructif dans la recherche de solutions durables aux problèmes à l’origine de cette situation, et de renoncer à toutes formes de violence.
Yaoundé, le 31 août 2017
(é) Dr Chemuta Divine BANDA