Une délégation conduite par le directeur régional de l’Agence française de développement a apprécié, sur le terrain, les projets réalisés

«Une mission de supervision ». C’est ainsi que Marie Madeleine Nga, coordonnateur national du Programme national de développement participatif (PNDP) a qualifié la visite que Christian Yoka, le directeur régional de l’Agence française de développement (AFD) pour le Cameroun, la RCA et la Guinée équatoriale vient d’effectuer dans la région de l’Extrême-Nord. Il était en compagnie de Sergio Oliette Josa, premier secrétaire et chef d’équipe infrastructures à la délégation de l’Union européenne au Cameroun.  Du 23 au 26 septembre dernier, ces bailleurs de fonds sont descendus dans les communes de Hina, Maroua 1er, Yagoua et Ndoukoula pour constater de visu l’avancement de certaines activités mises en œuvre dans le cadre du C2D. Il s’agit particulièrement des activités liées aux opérations de Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), du Programme d’appui à la sécurisation et à la gestion intégrée des ressources agricoles au Nord Cameroun (PASGIRAP), de même que la réhabilitation de certaines radios communautaires et l’appréciation du volet alphabétisation au sein des communautés.

Onze communes sont ciblées dans le cadre de cet appui de l’AFD.  Sur le terrain, six projets sont déjà achevés et réceptionnés dans les communes de Guidiguis, Moutourwa, Wina, Gobo, Hina et Mindif. Ceci pour un montant global de près de 1,245 milliard de F, dont 279 millions de F perçus par les 1 131 jeunes recrutés dans le cadre HIMO. En termes de réalisations, il y a en bonne place l’ouverture des pistes, la construction et de l’équipement des mares à bétails. Ces travaux ont permis l’insertion socioéconomique de plusieurs jeunes. Il y en a qui ont ouvert des ateliers de couture, des salons de coiffure ou des petites boutiques. D’autres ont acheté des moulins à écraser grâce aux revenus et épargnes générés par les travaux HIMO. D’où la satisfaction du directeur régional de l’AFD qui, au terme de cette visite de travail, s’est dit impressionné de savoir que les fonds injectés ont permis d’éloigner les jeunes de l’oisiveté en leur procurant des emplois.