Journée mondiale de la lèpre: des dons du Cerac


La cérémonie présidée par Anne Ndjodo, chef de délégation de l’Association caritative créée par la première dame, Chantal Biya, a eu lieu hier à l’hôpital Jamot de Yaoundé

Atmosphère détendue, empreinte de joie et de reconnaissance. Les malades et anciens malades de la lèpre ont célébré avec faste la Journée mondiale de lutte contre le mal hier à l’hôpital Jamot de Yaoundé. Pour cette 64e édition, comme chaque année depuis 22 ans, le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) a respecté sa tradition. Les mains pleines de dons, une délégation de l’Association caritative créée par Mme Chantal Biya, leur a rendu visite sous la conduite d’Anne Ndjodo, vice-présidente de l’institution. Dans leurs corbeilles, l’on a retrouvé des denrées alimentaires, des médicaments, en plus d’un don spécial constitué d’un bœuf et de 20 sacs de riz. En mère de famille, Madame Chantal Biya, ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco pour l’éducation et l’inclusion sociale, en associant son nom et celui du CERAC, à la lutte contre la lèpre et l’exclusion sociale des victimes de ce fléau, a adressé un message fort aux pouvoirs publics, aux acteurs privés et à toutes les personnes physiques et morales de bonne volonté. Celui de rester mobilisés dans l’éradication de cette maladie au Cameroun.

En marge des dons, une prière œcuménique a été dite par l’Imam Akono Abdoul Fatah de la grande mosquée d’Odza, le Rev. Daniel Yoh Mvoundi de l’EPC et l’Abbé Oum, aumônier de l’hôpital Jamot. Au cours de ces moments de prière, l’on a retenu de l’homélie tirée de l’évangile de Saint Mathieu en référence aux Béatitudes, que l’action de la première dame du Cameroun à travers le CERAC traduit les valeurs évangéliques de pauvreté de cœur. En ce sens qu’elles se manifestent par l’accueil de l’autre sans préjugé, sans discrimination.

Placé sur le thème : « Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas la lèpre qu’elle n’existe pas », la Journée mondiale a donné au Cerac l’occasion d’appeler à une prise de conscience sur l’importance du dépistage et le traitement précoce de l’affection. Dans la même perspective, le Dr Marlise Loudang, inspecteur général au Minsanté, représentant le ministre a rappelé les conséquences de l’ignorance de cette maladie. « Il existe des foyers dans dix districts de santé du pays. Sur les 350 nouveaux cas, 70% proviennent de ces foyers. Il faut rester vigilant et alerte aux premiers signes », a-t-elle rappelé.

Face à toutes ces attentions de la première dame, Georgette Lang, présidente des personnes victimes de la lèpre au Cameroun, au nom des bénéficiaires, a salué l’action du gouvernement et du Cerac. Georgette Lang a également exprimé le besoin de voir réhabiliter les services de chirurgies opératoires du Centre Jamot pour les amputations et les opérations tout court et l’affectation d’un léprologue spécialisé dans les opérations, entre autres.


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