La cérémonie de clôture d’une semaine d’activités sera présidée par représentant du ministre des Relations extérieures.
Le Cameroun célèbre ce 20 mars, de concert avec les 83 autres pays de l’Organisation internationale de la Francophonie, la 48e édition de la Journée internationale de la Francophonie. La cérémonie qui est placée sous la présidence du ministre des Relations extérieures clôture une semaine d’activités dénommée « Semaine nationale de la Francophonie ».
Le lancement a eu lieu jeudi dernier par une conférence à l’Université de Yaoundé I, sous le thème de la célébration à savoir : « La langue française, notre trait d’union pour agir ». Au cours de ces échanges, Laurent Tchandeu, directeur de la Francophonie au MINREX et représentant du ministre à cette occasion, a rappelé que « Le développement des langues nationales contribue aussi au développement et à l’apprentissage des langues étrangères. La francophonie ayant compris cela met un accent pour aider les Etats membres à développer leurs langues locales et nationales à travers un programme appelé Elan ».
Pour le cas du Cameroun, cette conférence a aussi été l’occasion de revenir sur la pratique au quotidien des langues materneles. Pr Samuel Effoua Mbozo’o, enseignant d’histoire et membre de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, a partagé le résultat tiré des descentes sur le terrain.
Dans les faits, le français est parlé à 83% contre 17% pour l’anglais, dans un ratio qui prévoit 80% pour le premier et 20% pour le second. Dans les régions anglophones, la réalité est inversée pour l’anglais qui est beaucoup plus important que le français.
Or, ces deux langues officielles sont davantage valorisées que les langues nationales, et au détriment des parler locaux qui se sont développés comme le « pidgin » ou le « camfranglais ». L’enseignant d’histoire en a conclu que « pour mieux agir, la langue française devrait aider les langues nationales à mieux se structurer ».
Hier lundi, toujours dans le cadre de la Semaine nationale de la Francophonie, l’orphelinat Sainte Ritha à Yaoundé a reçu des dons, de la part du MINREX et des différents partenaires.