Abidjan de tous les espoirs ? La délégation camerounaise a quitté le pays hier pour se rendre aux 8e Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire. Avant son départ, le groupe fort de 89 compétiteurs (athlétisme, handisport, tennis de table, basket-ball féminin, football masculin, lutte, judo) a été reçu par le ministre des Sports et de l’Education physique au cours d’une cérémonie d’au revoir au palais polyvalent des Sports à Yaoundé. Quatre ans après la dernière édition, le Cameroun revient avec une délégation plus forte et de meilleurs espoirs de médailles. Avec seulement trois médailles en or, 7 en argent et 7 en bronze à Nice, en France, le pays avait quand même fini deuxième nation africaine. La sélection nationale de basketball féminine compte ainsi sur son passage en Côte d’Ivoire pour préparer sa participation à l’Afrobasket féminin (17 au 28 août). Les Camerounaises, emmenées par Guy Jean-Faustin Moudio, seront notamment face au pays hôte et tenant du titre, à la Tunisie et à l’Angola dans le groupe A. La sélection nationale de football des moins de 20 ans, elle aussi qualifiée en sports collectifs, a achevé sa dernière séance d’entraînement hier au Centre technique de la Fécafoot à Odza.
Interview
Yves Vincent Mpenenkoul: « Nous espérons une participation honorable »
Sous-directeur des relations sportives internationales et événements sportifs de haut niveau, point focal sport et Jeux de la Francophonie.
Le Cameroun participera du 21 au 30 juillet 2017, à la 8e édition des Jeux de la Francophonie. Où en-est-on avec la préparation des 89 représentants engagés ?
Pour cette compétition qui engage les pays ayant en partage la langue française, le Cameroun aura des représentants en sport, en culture et dans les TIC. Nous aurons 12 athlètes en athlétisme, 12 basketteuses, 20 footballeurs, un déficient physique pour le javelot, huit judokas, huit lutteurs, deux pongistes. En culture, nous aurons 20 compétiteurs à savoir : certains dans les domaines de la littérature, des conteurs, des marionnettistes, des sculpteurs, des chanteurs de Hip-Hop et des jongleurs. Le Cameroun aura aussi des athlètes dans le cadre de la création pour le développement durable et numérique en TIC. Tous ces jeunes sont pré-accrédités. Ils sont en stage entre Yaoundé et Ebolowa depuis le 29 juin ou avant. Nous espérons, compte tenu de l’engouement et la discipline qui entoure ces jeunes, que la participation du Cameroun sera honorable. Nous aurons 125 membres dont 89 compétiteurs et 16 encadreurs techniques.
Comment ont été choisis les compétiteurs inscrits dans le domaine de la culture notamment ?
Dans le domaine de la culture et des TIC, la qualification a été plus difficile qu’en sport où seul le Ranking suffisait à envoyer certains à cette compétition. En culture, une équipe du Comité international des Jeux de la Francophonie a fait le tour des pays-membres pour sélectionner les œuvres à présenter. Ils ont eux-mêmes, sélectionné leurs meilleurs. Nous avons de nombreux artistes mais le Comité, en fonction de ses critères, a envoyé des experts retenir objectivement la crème dans ces domaines. Tout cela s’est fait sous l’expertise des administrations techniques compétentes.
Généralement, lors de ces déplacements, la gestion des primes pose un problème. Qu’est-ce qui a été fait pour éviter cela ?
La délégation des compétiteurs part du Cameroun le 18 juillet pour pouvoir faire des repérages avant d’entrer en compétition. Tout est mis en œuvre pour que nous ne vivions plus ces problèmes dans nos délégations. Il peut y avoir un retard lors des paiements des primes, mais tout est arrêté. Les participants savent qu’ils ont droit à une prime pendant la préparation, une autre pendant la compétition, une prime de participation et des primes de podium. Tous les compétiteurs en sport, culture ou TIC, bénéficient de toutes ces reconnaissances.