Ce 16 septembre 2018 est le dernier jour d’envoi de la liste des 14 retenus pour disputer le Championnat du monde de volley-ball. Le Cameroun a deux derniers matches amicaux à disputer. Ils sont 15 en stage en Pologne.
C’est à l’issue de ceuxci que le coach Blaise Re-Niof Mayam fera son choix définitif. Sauf qu’au cours du premier match de la journée, Jean Patrice Ndaki Mboulet se fera mal tout seul. Diagnostic : rupture du tendon d’Achille du pied droit. Il ne peut donc plus être retenu pour la compétition, qu’il rêvait de disputer avant de mettre un terme à sa carrière.
Même si Jean Patrice Ndaki Mboulet n’est pas avec les 14 au Majesty Hotel, où sont logés toutes les six sélections nationales de la poule C, le président de la Fédération camerounaise de volley-ball (Fcvb), Serge Abouem a choisi qu’il reste à Bari pendant tout le tournoi. «J’ai le même rôle dans les vestiaires. Je conseille. Je motive et j’encourage mes coéquipiers, aussi bien avant qu’après les matches.
Du lieu où je me trouve, j’ai la possibilité de voir comment mes coéquipiers se comportent sur le terrain et au moment du débrifefing, je reviens sur ce qui n’a pas marché », reconnaît- il. Les jours de matches, Jean Patrice Ndaki Mboulet rejoint toujours le groupe à l’hôtel. Ensemble, ils prennent la direction du Paraflorio. Les jours de repos, il est aussi avec eux.
« Le volley-ball m’a tout donné. Tout ce que je peux apporter, je n’hésiterai pas à le faire », poursuit-il. Malgré le coup du sort, l’athlète de 39 ans garde le moral. C’est aussi ça être sportif de haut niveau.