Chef d’agence mission de contrôle Egis, Douala.
Comment pouvez-vous présenter le chantier de la pénétrante Ouest ?
Le chantier est divisé en quatre tronçons. Le premier, qui va du carrefour Bonassama à Sodiko, mesure 3,560 km et à la fin se présentera comme une route à 2×2 voies, avec des parkings. Donc, c’est un aménagement classique. Au niveau de Sodiko, nous avons un ouvrage surélevé. En bas de cet ouvrage se trouve un giratoire qui permet de distribuer la circulation, puisqu’à ce niveau nous reprenons la circulation qui vient de Bonassama et ajoutons celle qui vient de l’ancienne route pour aller vers Bekoko. A partir de là, commence le tronçon 2, long d’à peu près 3,200 km et qui va de Sodiko à l’entreprise Enem. Là-bas, nous sommes en 2×3 voies, puisque c’est la partie la plus chargée de la route. A partir d’Enem, nous avons à peu près 1,5 km qui revient en 2×2 voies jusqu’à l’entrée Tradex base Satom. Enfin nous avons le tronçon 4, long de 5 km, sur lequel nous avons juste réhabilité la route existante de 2x1voie. Ce que nous pouvons dire, c’est que sur tout le long du parcours, nous avons des caniveaux, trottoirs, un linéaire sur le côté. Nous avons des giratoires qui empêchent le cisaillement par les usagers, qui devront faire un peu plus d’un kilomètre pour tourner et non pas couper la route.
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Evidemment il y a la planimétrie de Bonabéri, et l’évacuation des eaux. Nous sommes obligés de faire des exutoires sur les côtés, mais ces canalisations nous ne pouvons pas les faire au delà de l’emprise. A ce niveau, il faudra que la Communauté urbaine de Douala (Cud) intervienne pour dégager les gens qui bloquent le passage de l’eau. Si cette eau revient sur la route, elle va dégrader la chaussée. Nous protégeons aussi les talus par enrochement. A certains endroits, la route est plus haute que les habitations. Si nous ne protégeons pas les talus, avec la pluie, ils vont s’éroder.
Quels sont les autres travaux prévus?
Nous avons l’éclairage public, la signalisation verticale et horizontale, des aménagements paysagers. Nous avons un point important, le déplacement des réseaux. Nous ne voulons plus que chaque fois qu’un concessionnaire a des travaux à faire, qu’il coupe intempestivement la route. C’est un volet qui était important pour permettre que cette route, une fois mise en service, ne soit pas coupée. Nous avons un système de bordure séparatiste haute, pour distinguer les voies de gauche de celles de droite. Evidemment, de petites barrières Cud, et le planting des arbres, interviendront en liaison avec la Communauté urbaine. Voilà en gros à quoi ressemblera ce chantier à la livraison le 5 janvier 2018.