L’action d’accompagnement du gouvernement présentée au cours des rencontres présidées par le Minader les 26, 27 et 28 janvier.

Trois jours. Voilà le temps qu’aura passé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) dans la ville d’Ebolowa. Le séjour d’Henri Eyebe Ayissi, qu’accompagnaient Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, et Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du Minader, rentre dans le cadre des activités de son département ministériel, baptisées « Rencontres du Minader, avec les jeunes entrepreneurs ruraux, sur les dispositifs d’accompagnement mis en place par l’Etat et les formations professionnelles offertes». Il s’est agi, pour le cas d’Ebolowa, après les régions septentrionales, le Littoral, l’Est et l’Ouest, d’accueillir la caravane gouvernementale d’information et de sensibilisation des jeunes sur l’agriculture. 

Il a été question, ont précisé les membres du gouvernement qui ont pris tour à tour la parole, à la place des solennités de Nko’ovos à Ebolowa, d’une exhortation à la pratique de l’agriculture, magnifiée par le chef de l’Etat, lors de son message aux jeunes,  la veille de la célébration de la 50e édition de la fête de la Jeunesse en février 2016. Pour Henri Eyebe Ayissi et ses collègues, l’occasion est idoine, de servir le message du chef de l’Etat, qui est d’inviter la jeunesse à s’engager dans le travail de la terre, en particulier à les inviter à s’informer, à faire montre de volonté et à savoir qu’il y a des accompagnements, pour qu’ils puissent s’engager dans le travail de la terre, à travers lequel ils peuvent réaliser leur vie.

Il est important,  pour la jeunesse du Sud, de s’approprier ce message. A Ebolowa, le langage des membres du gouvernement semble ne pas avoir été entendu. Le Minader a dit sa satisfaction, pour avoir rencontré des jeunes venus des 29 arrondissements des quatre départements du Sud, qui n’attendent que les mesures du gouvernement, pour se jeter dans le travail de la terre. C’est pourquoi, exhortation leur a été faite, de s’approprier ces mots : information, dont le besoin  est perceptible sur le terrain, selon les ministres ; volonté, de part et d’autre. Volonté politique pour le gouvernement et volonté pour les jeunes de réaliser leur vie. Enfin, de nombreux dispositifs d’accompagnement sont mis en place dans les structures sectorielles et qui ne demandent qu’à être exploités.