La première pierre du futur centre commercial régional posée mercredi par le Mincommerce à Bonaloka.
C’est une structure d’envergure qui prendra forme sur le site découvert ce 11 avril par la presse et de nombreuses personnalités au quartier Bonaloka, non loin de l’aéroport international de Douala.
Un centre commercial régional de 18 mille mètres carrés de surface locative, comprenant un supermarché, un multiplexe de cinq salles de cinéma, ainsi que des offres en restauration, loisirs et boutiques.
Nom du projet, « Douala Grand Mall and Business Park », montant de l’investissement, plus de 80 milliards de francs. A la baguette, le fonds d’investissement britannique Actis et l’entreprise locale Craft Development, en partenariat pour la circonstance.
Le projet est divisé en deux phases : « Grand Mall » et « Business Park ». La seconde partie intègrera un hôtel cinq étoiles et un parc de bureaux, selon une note d’information élaborée sur l’opération. Plus de 4 500 emplois directs et indirects sont attendus du projet qui a bénéficié d’exonérations fiscales, dans le cadre de la politique d’incitation à l’investissement.
Pour Mathurin Kamdem, promoteur du projet, c’est là une « contribution à la modernisation du tissu urbain de Douala », qui va se décliner en une nouvelle offre de loisirs. Le directeur général d’Actis, David Morley, ne dira pas autre chose, évoquant la création d’une « nouvelle destination dans la ville » de Douala. Il ajoutera que le choix porté sur le Cameroun s’explique par son statut de locomotive de l’Afrique centrale.
Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, qui représentait le chef de l’Etat pour la circonstance, s’est dit « heureux » de cet investissement effectué sur le chantier de la modernisation de l’espace commercial. Il a salué « l’érection d’un complexe qui est un vrai centre de vie », soulignant que « Douala en avait besoin » et que le projet, « structurant », cadre avec la politique du chef de l’Etat dans le domaine.
Rowan Laxton, haut-commissaire de Grande-Bretagne au Cameroun, pour sa part, estimera que le Cameroun prouve, en recevant le futur complexe, sa capacité à accueillir des investissements. Les travaux sont censés s’achever en fin 2019.