Jean-Francis Gwadé, président de l’Association camerounaise de tchoukball.
Président, c’est quoi le tchoukball ?
Le tchoukball est un sport d’équipe qui se joue avec une balle et deux cadres qu’on appelle trampolines. Il est question pour chaque équipe de pouvoir shooter sur ce cadre et l’équipe adversaire est censée rattraper la balle avant qu’elle ne tombe. Si elle tombe, c’est le point de l’équipe qui a shooté. Au tchoukball on ne pose pas de drible comme au handball et on évolue uniquement en passer. Celui qui reçoit la troisième passe est obligé de shooter.
Le tchoukball se joue sur une surface de 28m sur 15. Nous traçons nos aires de jeu sur des plate-formes toutes simples et nous disposons des cadres de part et d’autre. Il y a une ligne médiane qui sépare les deux camps, même ci au tchoukball une équipe n’a pas un camp a proprement parlé.
Depuis quand cette disciple existe-t-elle au Cameroun ? Avez-vous déjà eu l’agrément du Ministère des Sports et de l’Education Physique ?
Cette discipline existe au Cameroun de façon officielle depuis 2010 et nous avons bel et bien un agrément du ministère des Sports et de l’Education physique, signé en juillet 2010. C’est ce qui nous permet de pouvoir étendre nos activités sur d’autres coins du pays. Nous sommes allés dans les villes telles que Mbalmayo, Dschang, Douala, Kribi où nous avons implanté un pole. Ce sport est pratiqué à travers le monde. En Afrique, il fait son entrée dans les années 2007 et au Cameroun officiellement en 2010. Apres que ces enseignants aient validé l’expérimentation de ce sport au Cameroun, des experts mondiaux sont venus ici en 2012 pour des séances de formation d’entraineurs et d’arbitres.
Depuis que la fédération existe au Cameroun comment fonctionnez-vous ; quelles sont vos réalisations ?
Nous travaillons durement pour la promotion de cette discipline. Elle se pratique beaucoup plus à Yaoundé que dans les autres régions. Il y a 4 pôles. Notre objectif est de faire pratiquer ce sport sur toute l’étendue du territoire national, avec pour ambition de passer d’association a fédération. A ce moment là, nous aurons plus de légitimité aux yeux de la tutelle qu’est le Ministère des Sports. Nous travaillons dans une logique de promotion pour renforcer au niveau des grands centres urbain. Nous avons pensé aussi à insérer cette discipline dans le programme scolaire.
Nous avons des clubs qui existent nous avons déjà eu à organiser plusieurs coupes du Cameroun. Au niveau africain, nous avons déjà pris part à trois compétitions, a Lomé en 2012, où nous avons remporté la médaille de bronze, deux ans plus tard c’était à Cotonou, où nous n’avons remporté aucune médaille, et en 2016 à Nairobi, nous sommes rentrés avec la médaille d’or.