Les nouveaux systèmes proposent de réduire la dépendance aux réseaux terrestres.

Aider le gouvernement à accroître le taux de pénétration du haut débit au Cameroun. Voilà ce que proposent les promoteurs d’une initiative présentée au public de Douala hier, 26 juillet, à travers une caravane. Le projet Go Sat, porté notamment par le Camerounais Casimir Fotso Chatue, a comme objectif de permettre aux populations rurales et périurbaines de « commencer leur chemin vers le numérique », de « s’émanciper ».

Rappel effectué lors d’un échange préalable avec des médias : le taux de pénétration du haut débit au Cameroun était de 4% en 2015, selon des chiffres officiels. Les projections, d’après les mêmes sources, le situent aux alentours de 20% en 2020. Les privés sont invités à apporter leur pierre à l’édifice.

Le projet susmentionné va couvrir dans un premier temps les régions du Littoral et de l’Ouest. « Le satellite actuel a son épicentre au Nigeria », explique M. Fotso. Avec le lancement d’un deuxième satellite en octobre prochain, et dont l’épicentre sera au Cameroun, la couverture va s’étendre progressivement à l’ensemble du pays.

Répondant à des questions de journalistes, différents membres de l’équipe ont expliqué que grâce aux avancées technologiques, le système proposé est conçu pour s’adapter aux aléas climatiques. Et que par ailleurs, « les nouvelles générations de satellite » permettant « de diviser par dix le prix du mégabit satellitaire », les coûts ne devraient pas être… stratosphériques.