En clôturant la conférence continentale de Yaoundé vendredi dernier, le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, représentant personnel du chef de l’Etat, a invité ses collègues à s’investir pour l’application des résolutions de Yaoundé.
La conférence continentale organisée du 22 au 25 août 2017 au palais des Congrès de Yaoundé par le Parlement panafricain (PAP) est rentrée dans l’histoire vendredi dernier. Les assises avaient pour objectif de servir de plate-forme de réflexion et d’échanges sur les catalyseurs de l’intégration politique et socio-économique du continent, et sur le rôle du PAP dans leur opérationnalisation. En clôturant les travaux, le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, représentant personnel du chef de l’Etat, Paul Biya, a rappelé qu’à l’ouverture des assises, il avait relevé que les nombreux défis auxquels les pays africains sont individuellement confrontés nous commandent de définir très rapidement des politiques communes dans les domaines jugés prioritaires. Il a également indiqué avoir fait part de sa conviction qu’en prenant de façon résolue et irréversible les mesures pour renforcer l’intégration du continent, nous agissons en sorte qu’à terme, l’Afrique joue un rôle plus important sur la scène mondiale. Avant de déclarer la conférence close, Marcel Niat Njifenji a affirmé que nous avons toutes les raisons de croire que le « consensus de Yaoundé » fera considérablement avancer notre objectif commun en faveur d’une Afrique plus intégrée. Aux parlementaires présents, il a déclaré que leur travail n’est pas terminé. Il a donc invité chacun dans son pays ou dans ses activités à s’investir davantage pour la mise en application des résolutions pertinentes des assises de Yaoundé.
Quant aux recommandations, elles sont contenues dans le communiqué final. On peut y lire que les participants à la conférence continentale de Yaoundé sur le rôle du PAP dans la résolution de la problématique de l’intégration politique et socio-économique du continent africain, estiment que la clé du renforcement de l’intégration réside dans la ratification complète de tous les instruments juridiques de l’Union africaine (UA). Ainsi qu’au soutien du PAP conforté dans son rôle d’organe législatif de l’UA. Ensuite, le processus complexe de ratification des instruments juridiques de l’UA doit être bien compris pour une action rapide au niveau national et régional en vue de parvenir à un haut niveau de convergence politique. Autre résolution, mettre un terme au paradoxe d’une Afrique riche en ressources naturelles alors que la majorité de sa population croupit dans la pauvreté, à travers une intervention active au niveau national, régional et continental pour soutenir la mise en œuvre de la nouvelle vision minière de l’Afrique. La conférence de Yaoundé invite, entre autres, les Etats africains à adopter les priorités ayant fait l’objet d’un consensus pour le bien commun, en vue d’une Afrique plus intégrée sur la base d’un agenda commun.