La 5e assemblée générale du Réseau des institutions africaines de financement des collectivités locales (RIAFCO), tenue à Marrakech au Maroc, en marge du sommet Africités, a, pour la 3e fois, consacré la confiance de ses pairs à Philippe Camille Akoa. Le directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale a été reconduit à son poste, au cours des travaux dont un consensus majeur s’est dégagé sur sa candidature. Une reconnaissance pour le travail de pionner et d’acteur qui implémente avec succès les bases du RIAFCO sur le continent et à travers le monde. L’organe créé en 2014 s’est donné pour ambition d’être au service des acteurs de l’intermédiation financière pour les gouvernements locaux, régionaux et métropolitains d’Afrique. Durant les quatre années écoulées, il a été reconnu à Philippe Camille Akoa d’avoir permis à l’institution de renforcer sa visibilité internationale, avec en sus la signature d’un arrangement d’établissement avec l’Etat du Cameroun. Par ail leurs, le Réseau s’est également mobilisé dans la recherche de nouveaux partenaires techniques et financiers et le renforcement des capacités des institutions de financement membres. De son côté, Célestine Ketcha Courtès a dû batailler dur pour décrocher un nouveau mandant à la tête du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA). Le maire de Bangangté a fait valoir son bilan à la tête du Réseau pour arracher une nouvelle fois la confiance de ses consœurs d’Afrique pour les trois prochaines années. « C’est sous la présidence du Cameroun qu’on a adopté la Charte africaine pour la parité locale. Nous avons abattu tout ce travail pour plus de visibilité de la femme africaine au local et international. Nous continuerons à nous battre pour les élues locales, surtout qu’au Cameroun, nous avons le soutien du chef de l’Etat », s’est exprimée Mme Courtès.