La 21e édition de l’opération a été récemment clôturée à Yaoundé.
Ils n’étaient pas là pour apprendre un de ces secrets de la compétition de haut niveau. Ils étaient là pour se recréer à travers les activités physiques et sportives ainsi que culturelles et socio- éducatives. Avec 3800 adhérents enregistrés, soit le double des deux dernières éditions, les organisateurs de la 21e édition de l’opération Injs-sports-loisirs-vacances sont ravis après la clôture il y a quelques jours. Après un mois, les enfants se réjouissent. Glen Kézia Banzoua, 10 ans, atelier judo : « Je faisais la musique avant les vacances mais j’ai choisi de faire le judo. J’ai appris comment me défendre et à respecter les autres. Je sais qu’un judoka ne doit pas bagarrer dans la rue ». La danseuse de neuf ans, Djeneva Gubediang, n’en sort pas moins satisfaite. Abonnée à l’Institut, elle a su prendre ses marques sur plusieurs rythmes. Tracy Viara, neuf ans, a appris le basket-ball pendant ces vacances. Du moins, c’est le dernier atelier qui l’a reçu. « J’ai appris à dribbler et je me suis très bien amusée ici. Je ne voulais pas que ça finisse », raconte-t-elle, la tête dans le jeu.
Au bout d’un mois, on ne peut que se satisfaire côté organisation. « La mobilité au sein des ateliers a permis aux jeunes de découvrir les différentes activités. Les handicapés se sont bien intégrés. Nous avons eu des parents qui avaient du mal à faire sortir leurs enfants qui ont trouvé un moyen d’inclusion. Il y a des familles qui ont tendance à cacher ces enfants. Du coup, les enfants valides ont appris à mieux accepter les autres », assure Henri Tchala Owona, coordonnateur de l’édition. De quoi espérer encore mieux à l’avenir.
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