Il y a beaucoup à faire. Le journal des projets rendu public en début de semaine dernière le démontre encore. On peut voir, région par région, les projets d’investissement public inscrits sur la ligne budgétaire de l’année en cours à côté des projets de première génération qui, cette année, devraient être mis en service au terme des activités résiduelles qui bloquent encore leur mise en service. Pour cet exercice budgétaire, les priorités sont donc claires : achèvement et mise en service des grands projets de première génération et des autres projets en cours. Avec près 60% de ressources consacrées à l’investissement public, les infrastructures constituent en effet la principale poche de dépense du budget d’investissement public. Elles sont sportives, routières, énergétiques, sociales, etc. Bref ce sont tous les secteurs qui connaitront un frémissement cette année.
Tout ceci sera en partie réalisé grâce au budget d’investissement public qui est de 1 327,6 milliards de F. En hausse par rapport à l’année dernière (1292 milliards de F). Dans la région du Centre par exemple, avec ses près de 600 projets, on verra des réalisations telles que l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal prendre corps. Dans le Nord et à l’Ouest par exemple, des infrastructures sociales de base sortiront de terre. A l’Est, on roulera mieux, etc. Mais tout ceci ne sera possible que si les procédures sont respectées. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze en lançant le budget le 10 janvier dernier à Bertoua l’a redit aux acteurs de la chaîne de l’exécution budgétaire. Il faudrait plus de rigueur dans les procédures. Au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, on promet d’être plus efficace pour des résultats de qualité. Plusieurs actions sont prévues à cet effet.
Mais à côté de la réalisation de ces projets d’infrastructures, d’autres chantiers sont également engagés pour booster la croissance. Notamment la diversification de l’économie qui se poursuit. A ce sujet, des expériences démonstratives sont en train d’être réalisées sur le terrain. Elles concernent, selon le directeur général de l’Economie, de la planification et des investissements publics au Minepat, l’élargissement de la gamme des productions locales et des produits proposés sur le marché international, l’opérationnalisation de certaines filières mais aussi l’industrialisation.