Ils étaient une soixantaine hier dans les locaux de l’entreprise, pour s’imprégner du processus de fabrication des produits de l’entreprise.

Ils étaient 62. Tous des officiers supérieurs issus de 22 pays d’Amérique, d’Europe et d’Afrique. Ils sont stagiaires de la 12e promotion de l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG). Sous la conduite du colonel Jean Claude Mpay, chef de groupement de l’enseignement général, et du Dr Oyono, conseiller technique auprès du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, ils étaient les hôtes de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (SOPECAM) hier matin. Une visite qui avait pour but de compléter les enseignements théoriques reçus dans le cadre de leur formation dans cette institution militaire supérieure qui comporte un module communication. La visite a été engagée dans les ateliers de la direction de la production, centre névralgique de la production des différentes productions de l’entreprise. Ici, ils se sont fait expliquer le processus de fabrication de Cameroon Tribune et des autres publications éditées par la SOPECAM.

Puis le cap a été mis sur la direction de la Rédaction de Cameroon Tribune (DRCT), et particulièrement la salle de rédaction où ils ont été accueillis, au nom du directeur général, par le directeur de la Rédaction, Martin Badjang ba Nken entouré pour la circonstance de ses proches collaborateurs. Occasion pour les apprenants de l’une des plus prestigieuses écoles de guerre du continent de s’informer sur la ligne éditoriale du journal, la concurrence avec les nouveaux médias, dont internet, la censure, le profil des journalistes employés par l’entreprise et même la place de l’anglais dans le journal. A toutes ces préoccupations, des réponses sans détour ont été apportées par l’équipe de la DRCT. C’est sans doute à regret que les uns et les autres ont dû prendre congé de leurs hôtes, tant les échanges étaient francs et sincères.