Hôpital militaire de Yaoundé: le Mindef au chevet des soldats blessés


Sur son lit, le maréchal de logis se réjouit de la visite du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, dans la mi-journée d’hier. « Le père ne peut pas oublier ses enfants. Il est venu nous rendre visite. Ça nous va droit au cœur », confie-t-il. Victime d’une double fracture du bras et de l’avant-bras, le bandage particulier prouve que son membre supérieur a été gravement endommagé.

Même s’il se réjouit de montrer comment ses doigts bougent. Ce qui n’était pas le cas au moment de son admission à l’hôpital militaire de Yaoundé. Il se souvient de l’attaque de la brigade terre de Kumbo par des rebelles sécessionnistes le 16 janvier 2019, alors qu’il y était en service.

Comme gendarme, de nombreux blessés victimes des actes de terrorisme aussi bien de ceux de Boko Haram dans l’Extrême-Nord que des sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont reçu la visite de Joseph Beti Assomo. Ils sont une trentaine. A chaque fois, aux Pavillons B, D et aux urgences, le ministre a tenu à s’enquérir de l’état de santé de chaque malade. Et aussi, à s’assurer qu’ils bénéficient des soins médicaux appropriés.

A chaque étape, chacun déclinait son nom, son grade et son matricule. Militaire ou civil, comme cette adolescente de 13 ans, victime d’une explosion à Kolofata. Même ceux qui étaient assis dans le hall du pavillon B ont bénéficié de son attention. Les plus nombreux d’ailleurs, une soixantaine. Ils sont sortis de l’hôpital et continuent à recevoir des soins.

Le Mindef les a encouragés tout en leur précisant que ceux qui se remettront sans séquelles vont retrouver leur travail et ceux qui deviendront invalides, vont continuer à servir, affectés à d’autres postes de travail. « Nous sommes venus rendre visite à nos hommes des armées, de la gendarmerie et des civils.

Nous avons vu l’état physique des intéressés et nous s’assurer qu’ils sont pris en charge médicalement et psychologiquement. Nous sommes venus leur exprimer le réconfort du chef des forces armées.

Nous avons constaté que bien que diminués physiquement, ils gardent le moral », conclut Joseph Beti Assomo, au terme d’une visite qui aura duré 1h30. Non sans avoir félicité le corps médical et paramédical.


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