Prescription du Pca Denise Honorée Epée lors de la session ordinaire du 19 décembre 2017.
Ce mardi 19 décembre 2017 à Yassa, le conseil d’administration de l’hôpital gynécoobstétrique et pédiatrique de Douala, présidé par Honorée Denise Epée-Kotto Mouyema, tenait sa 6e session ordinaire dans les locaux de la formation sanitaire de première catégorie.
Une session consacrée à l’adoption du budget de l’exercice 2018 de l’hôpital. Le 4e budget depuis l’ouverture de la structure en août 2015. Et pour Mme Epée-Kotto Mouyema, le Pca, ce budget intervient dans un contexte particulier, le Cameroun venant de se doter d’une nouvelle loi portant statut général des établissements publics, le 12 juillet 2017.
Avec une grande innovation en son article 24 qui renforce les pouvoirs du conseil d’administration et par là confère une responsabilité accrue à ses membres. Parmi ces nouveaux défis, le Conseil doit s’assurer du respect des règles de gouvernance et en cela, garantir une bonne gestion de l’hôpital.
Et la bonne gestion de l’Hgoped passe par un budget qui devrait être fonction des performances réelles de la structure. En d’autres termes, comme l’explique Honorée Denise Epee, l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala doit avoir la capacité de mener à bien la mission d’obtenir des résultats conformément aux objectifs fixés et en minimisant les coûts « parce que les ressources sont rares. » « Il est temps que les prévisions que nous faisons soient réalistes, ou qu’elles soient concrètement traduites en réalisations », a insisté le Pca.
Pour étayer ses dires, elle s’appuie sur les chiffres des années précédentes comme 2017 qui s’achève, où l’Hgoped a enregistré un déficit d’un peu plus d’un milliard.
Pour le budget prévisionnel 2018 donc – 3 683 357 043 F, soit une hausse de 0,03% par rapport à 2017 – la direction générale devra tenir compte du montant de ses recettes propres. Il faudra ainsi trouver de nouvelles méthodes de renforcement de la capacité à s’autofinancer. Et selon les recommandations du ministre des Finances, le Conseil doit veiller à ce que les budgets soient élaborés avec soin et rigueur pour éviter toute modification intempestive en cours d’exercice.
Sur le plan des ressources humaines, Mme Epée- Kotto Mouyema a évoqué avec satisfaction l’assurance faite par le directeur général de l’Hgoped, le Pr Emile Mboudou, que le paiement de primes liées au rendement du personnel est en cours. « Nous voudrions entendre moins de plaintes du corps médical », a-t-elle conclu.