Compagnies aériennes et agences de voyage invitées à goûter au concept de « Nouvelle cuisine camerounaise » récemment à Douala.
Personnels de compagnies aériennes et d’agences de voyage étaient les invités spéciaux de la deuxième soirée organisée pour promouvoir la Nouvelle cuisine camerounaise (Ncc) il y a peu à Douala.
Pascal Teufack, promoteur du concept, a indiqué : « Notre pays est une destination touristique et pour les touristes, savoir ce qu’on va manger est aussi important que de savoir où dormir, et plus même parfois ». Les invités ont eu l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs et une présentation totalement différente.
Au menu du buffet dressé dans un hôtel de la place à Bonanjo, du jus de carotte poivré en boisson fraîche, de la tarte au ndolè, du filet de bar au ndjansan, des croquettes de patates douces, du filet de zébu au poivre de Penja, des carottes au miel d’Oku.
Ajoutez à cela, comme dessert, de la madeleine de Bomono et du pudding à la menthe sauvage, et vous aurez un aperçu de ce que propose cette nouvelle cuisine camerounaise.
Selon le promoteur, le Cameroun peut, grâce à la richesse et à la variété de sa cuisine, bénéficier d’un rayonnement nouveau à l’international. D’où l’intérêt d’associer les compagnies aériennes à l’initiative, elles qui peuvent porter haut – dans tous les sens du terme – ce projet
Au plan économique, la Ncc apparaît comme un gisement d’emplois et un atout pour booster l’activité touristique. Jean Pierre Imele, agronome, est optimiste :
« Les épices camerounaises sont des produits qui vont permettre de faire la différence entre la nouvelle cuisine camerounaise et celle du reste du monde. Le fait d’avoir un écosystème varié et une riche biodiversité va la mettre encore plus en valeur ».
La Ncc utilise actuelle une cinquantaine d’épices, d’aromates et ingrédients. Il faut relever qu’il n’est pas question de tourner le dos à la cuisine classique, mais de la faire évoluer.